Aiden Calice Pryam Holmes

DOSSIER PSYCHOLOGIQUE

↣ J'AIME... ✻
J'aime me lever tranquillement pour ensuite boire une bonne boisson chaude. J'adore également dévorer mon petit déjeuner anglais aussi. J'adore les animaux, je pense que si je serais moldu comme le reste de ma famille, je serais devenu vétérinaire si je n'aurais pas pu devenir médecin. D'ailleurs, j'aime les sciences en général. Je suis fier d'être un né-moldu car je les apprécie. Je les aime parce qu'ils savent gérer leur vie sans magie. J'aime également enseigner mes cours à mes élèves en espérant qu'ils réussissent leurs épreuves haut la main. J'ai une passion pour le sport pour la même raison. Sinon, j'aime également la musique ainsi que tout ce qui touche l'art.

↣ J'AIME PAS... ✻
Je n'aime évidemment pas ceux qui revendiquent le statut des sangs. Ce qui me paraît normal lorsque l'on sait que je suis un né-moldu. Je n'aime donc pas évidemment Voldemort et ses partisans. Je trouve à tous d'ailleurs qu'ils ont un comportement puéril. ; Comment peut ont oser penser savoir de tout d'une personne seulement grâce à sa filiation ? Je n'aime pas non plus toute forme d'autorité, même bonne soit-elle. Je suis du genre à avoir l'esprit libre et choisir ce que je veux faire. Je n'aime pas également arriver en retard à mon propre cours et les mauvais élèves qui ne tiennent pas en place. Mais ce signifie pas pour autant que j'apprécie mettre des colles... Si je peux les éviter, je le fais.

IL ETAIT UNE FOIS ...

« Je ne cesse de pleurer. C'est bien trop dur. Je souffre... Derrière mon dos, les coups ne cesse de tomber. J'aimerais bien me défendre ou du moins me retourner pour regarder cet homme qui me fait du mal et le supplier d'arrêter. Mon père, Darren Grant James Holmes est là. Le visage sombre, presque haineux envers moi pour une raison qui m'est inconnu et il me bat en lançant des injures. J'ai l'impression d'être vu comme un monstre. Il me traître d'apôtre de Satan, de diable réincarné... Pourquoi ? Me reprocherait-il encore une fois le vol des livres de la bibliothèque ? Ces contes composés essentiellement de princesses en détresse, de méchantes sorcières, de gros monstres et de brave chevaliers ? Ou bien de lui compter secrètement mes envies de me lancer dans une passion ? Le fait que je ne prie pas assez tout les jours ? Si ce n'est que cela, alors... Je pouvais bien me pardonner ou me confesser à lui, le bon prêtre qu'il est. En tout cas, j'étais prêt à faire n'importe quoi pour qu'il cesse cela. Surtout lorsque je vois ma sœur, à peine âgée de quatre ans, apparaître derrière la fente d'une porte, assister à ce spectacle qui l'effraie. Et puis il y a ma mère, le visage triste désireuse d'arrêter tout ceci, mais se sentant incapable de le faire...

Je hurle alors que je reçois cette eau bénite maudite s'infiltrer dans ma peau, dans mes blessures, où semble se dévaler mon sang à l'infini. Je me débat de plus belle bien que durement rattaché avec une corde à un pied de table, poings liés. Je pensais que les cris de son propre fils pourraient peut être le faire arrêter cette torture, mais c'est tout autre chose qui le calma. En effet, les murs se mirent à trembler dans un grondement sinistre. Tandis que les chaises bougèrent légèrement également. Ce fut le signal à mon père de ne pas trop insister et que, s'il continuait, il risquerait bien à goûter à l'étendu de mes pouvoirs. Mes pouvoirs... Voilà la raison de son attaque envers moi. Cette sensation toujours présente en moi depuis mon plus jeune âge et dont je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus. Cette chose qui vous rend différent, ce qui fait que vous n'avez pas beaucoup d'ami, mais ce qui importe peu vos parents puisque vous vous ramenez avec de très bonnes notes. Et puis un jour, vous remarquez que vous êtes quelqu'un d'unique, doté de supers-pouvoirs ! Ma première réaction fut pour ma part de montrer mes capacités à ma petite sœur émerveillée devant cette magie, jusqu'à ce que mon père n'ouvre la porte en trombe et nous découvre... Je vous laisse alors imaginer la suite... »

« Suite à cette mésaventure, un professeur se chargea de mon cas pour me guider au chemin de traverse ainsi que m'aider dans le choix de mes fournitures dont mon animal de compagnie, une magnifique persane écaille de tortue du nom de Queen qui me suivit le long de ma scolarité. Ensuite, direction le train et puis Poudlard pour la répartition dans les maisons dont la mienne ; Serdaigle... Je m'y sentais comme chez moi là bas. Du moins, surtout au début où je me disais qu'enfin, on ne voudra point me flageller ni même me mettre au bûcher ; parce que les élèves seront comme moi ; des sorciers. Mais non, encore une fois, je n'avais pas ma place... Certains enfants comprirent bien vite que j'étais un né-moldu, ébahit par cette magie alors que les autres la trouvait si banale, fréquentant ce monde depuis tout petit. Et quelques personnes n'hésitèrent pas à s'attaquer à moi, à cause de mon statut. Au départ gringalet, je me laissais faire et subissais toute forme de raillerie, qu'elle soit morale ou physique, avant de fuir honteusement et n'osant pas me plaindre auprès de qui que ce soit, de peur de recevoir une revanche de ce petit groupes attaquants. Mais un jour, j'ai décidé d'arrêter d'être le souffre-douleur de ces derniers. J'ai sauté sur le gamin qui m'embêtait et un combat s'engagea entre nous deux. Il y parvint aisément avant de m'abandonner au sol comme pour mort. Heureusement que des membres du personnel arrivèrent à temps pour m'emmener à l'infirmerie... »

« Fort heureusement, je ne fus point malheureux tout le temps. Les années passèrent et je finis par réussir mes examens haut la main, la plupart des matières étudiées m'intéressant grandement. J'ai voulu également pousser plus loin et, avec l'aide d'un professeur, je m'étais durement entraîné pour devenir un animagi. Je dois bien l'avouer que cela ne fut pas chose aisée, mais que j'y parvins malgré tout. Et depuis, j'arrive à me transformer en un magnifique guépard aux griffes acérées... Après mes études, je ne cherchais pas tout de suite du travail. En réalité, je voulais plutôt revoir ma famille malgré ce qu'elle m'avait fait. Je voulais alors prouver que j'étais une personne accomplie. Que je n'étais rien un être possédé par un démon, seulement que j'étais juste un peu différent d'eux... Lorsque je me présentais à leur porte, c'est avec grand surprise que tous se jetèrent sur moi pour m'étreindre, après m'avoir reconnu. Ils avaient tous changés, en particulier ma sœur, du haut de ses treize ans, tandis que j'en avais vingt. On s'était même excusé pour la maltraitance qu'ils avaient fait envers moi, avouant alors qu'ils avaient chercher mille moyens pour me retrouver et se faire pardonner. Je décidais donc de rester quelques temps chez eux, même si je me disais bien que je ne pouvais rester éternellement ici. Ma place n'était malheureusement pas dans le monde moldu mais chez les sorciers. »

« Je repartis donc en promettant de leur rendre visite souvent. Puis je me tentais à plusieurs métier tel que Danseur & Chanteur au départ, étant assez bon dans ces arts, mais en abandonnant vite. Je m'essayais aussi en tant que Guérisseur puis Vétérinaire à L'Hôpital St Mangouste pendant quelques mois. Mais je décidais finalement de retourner à Poudlard ; ma deuxième maison. Le Poste d’Étude des Moldus étant occupé à cet époque, je passais le plupart de mon temps en tant que Concierge ou aidant les infirmiers pour assurer les soins... Je n'étais plus élève mais je faisais partis du membre du personnel ! Désireux de se sentir utile et de suivre les élèves de cette année jusqu'à leurs examens comme j'avais pu le faire par le passé. Néanmoins cela ne dura qu'un temps puisque l'on pouvait peu à peu entendre des rumeurs sur le retour de Vous-savez-qui, me poussant à fuir le château, le temps que les choses s'arrangent, préférant encore protéger ma famille que Poudlard, le sachant déjà sous la protection d'Harry Potter ; l’Élu. Et puis, à cause de mon sang, il fallait également que je fuis le monde magique et les discriminations qui ne cessaient de s'accroître me blâmant moi et les sorciers né-moldus. »

« On arriva néanmoins à m'arrêter et à me faire emprisonner, jugé pour vol de baguette à un autre "véritable" sorcier. C'est d'ailleurs Greyback qui le fit, un homme à l'apparence de rustre possédant une tenue de Mangemort lui allant à peine, possédant des crocs et des ongles longs jaunis même sous sa forme humaine... Tout dans son apparence et ses agissements prouvait qu'il était un loup-garou, sans aucun doute le plus sauvage qu'il ne pouvait exister... Et le plus effrayant, qui n'hésita pas à me mordre sans même attendre la pleine lune avant de m'envoyer dans une famille de sorcier de Sang-Pur - ou du moins pro-Voldemort - qui m'asservit, et ce, durant la prise de pouvoir du mage noir jusqu'à ce qu'il ne se soit fait tuer durant un combat terrible au Château Poudlard... C'est pendant ma servitude que je découvris mon goût prononcé pour de la viande crue, dû à la morsure et aux griffures du loup-garou qui, d'ailleurs, ne s'estompa jamais de mon corps... »

« On vint donc me libérer par la suite puis on partit à la recherche des membres de la famille afin de les arrêter. Enfin, on s'était excusé inutilement de la faute commise avant que je ne reprenne calmement mes fonctions... Même si je ne le fis pas de suite, ne retournant pas à Poudlard, bien trop apeuré de la réaction que l'on pourrait avoir face à la lâcheté que j'avais démontré. De même que j'attendis être assuré également de la sécurité de ma sœur et de ma mère afin d'être sûr que je puisse les laisser reprendre leur quotidien et en faire de même de mon côté. Aussi, je repartis de nouveau en direction du château pour reprendre mes fonctions, cette fois-ci en tant que Professeur d'Études des Moldus... »