KATHERINE E. DAWSON

« Tu m'touches ... J'te bouffe ! »

DOSSIER PSYCHOLOGIQUE

Katherine fait partit des personnes qualifiées d'« à fort caractère » c’est une manipulatrice professionnelle d’une grande diplomatie, sa maîtrise parfaite de l’éloquence est un atout indéniable. Très capricieuse et égoïste, elle est prête à tout pour obtenir ce qu’elle désire, et finit toujours par l’obtenir, d’une façon ou d’une autre. Katherine est d’un cynisme maladif. C’est une perverse sadique qui prend un malin plaisir à voir et faire souffrir les autres, c’est une vicieuse comme pas d’autres. Son caractère ambitieux et ses manies tournent même à la folie. Elle se permet tous les excès et n’a aucune limite. Elle fait ce qu’elle veut des hommes en claquant des doigts. Les plus réticents se retrouvent sous imperium et finissent quand même par lui obéir, lorsque la persuasion par les mots ne suffit pas. C’est une très bonne menteuse qui n’a aucun mal à se faire des amis parmi les clients de Honeydukes, notamment les élèves qui ne se doutent de rien sur sa vraie nature. C'est une véritable libertine, elle vole d'homme en homme selon ses humeurs et fait don à certains d'entre eux de se couvrir de poils à chaque pleine lune. Pour elle c'est un jeu, elle ne s'attache jamais à qui que ce soit, même si certaines personnes peuvent l'intriguer. Elle est capable de faire preuve d'une haine incommensurable et d'une rare violence. Si elle ne s'attache pas en amour, elle est fidèle en amitié et il ne faut pas la trahir car elle n'aura aucun scrupule à tuer un traître, elle n'accorde jamais de seconde chance. C'est exactement le même cas pour n'importe qui qui ferait du mal à quelqu'un qu'elle considère comme un ami.

IL ETAIT UNE FOIS ...

Katherine Elinah Dawson est née le 28 mars 1979 à la maternité de l’hôpital de Sainte Mangouste au plus grand bonheur de ses parents qui venaient de donner naissance à leur premier et unique enfant. Choyée et bien éduquée, la petite fille avait une vie tout à fait normale, peut-être même une vie bien meilleure que certains. Beaucoup avaient à lui envier. Bref, une vie parfaite, jusqu’à un jour fatidique. A partir de cette date, son histoire devint de plus en plus désastreuse.

A cette époque, Katherine avait neuf ans. Elle était sortie jouer dehors, sous la surveillance lointaine de ses parents. Il a suffi qu’ils détournent les yeux cinq minutes pour perdre de vue leur chère enfant. Ils se lancèrent toute de suite à sa recherche dans l’espoir qu’elle ne se soit pas aventurée trop loin dans la forêt.

Pendant ce temps, la petite fille était dans la forêt et s’enfonçait de plus en plus dans ses profondeurs, avec une curiosité incroyable. Elle n’avait pas peur, jusqu’à ce qu’elle se rende compte qu’il faisait sombre … et qu’elle était seule. D’après le rire derrière elle … pas si seule. Elle se retourna, et malgré la pénombre, elle distingua parfaitement le visage d’un homme, un visage qui lui avait fait si peur qu’il avait marqué sa mémoire à tout jamais. Elle avait si peur que quand sa bouche s’ouvrit, aucun son n’en sortit. Il ne lui fallut à cet homme… à ce loup-garou qu’un tiers de seconde pour mordre l’enfant et s’en aller calmement. Ses parents la trouvèrent évanouie dans la forêt, les cheveux en batailles et les vêtements en lambeaux.

Depuis ce jour, la petite était renfermée sur elle-même, elle semblait traumatisée et ne parlait plus à personne. Elle devenait solitaire, à l’école moldue, elle ne traînait plus avec ses amies, elle restait seule dans son coin à fulminer à la vengeance. Chaque pleine lune depuis lors, elle se transformait en louveteau noir aux yeux jaunes perçants. Elle n’attendait qu’une seule chose, avoir onze ans et recevoir sa lettre d’admission pour l’école de Poudlard afin de devenir puissante et tuer son transformateur, celui qui lui avait gâché la vie.

Ses attentes ne furent pas veines. Six mois après ses onze ans, elle reçut la lettre tant attendue et retrouva enfin le sourire, au grand soulagement de ses parents, ravis de l’emmener sur le chemin de Traverse. Achats terminés, elle se plongea dans tous les livres de sorts et de potions. Dès sa première année, on sentait qu’elle était ambitieuse, elle cherchait toujours à faire mieux.
Les années scolaires passèrent, de bons et même excellents résultats étaient rapportés à la maison. A chaque pleine lune, elle se cachait, refusant d’en parler à quiconque malgré la potion Tue-Loup que lui fournissait le professeur de potion.

A sa sortie de Poudlard, elle se lança à la recherche de son géniteur, quand enfin elle le trouva, elle tenta désespérément de le tuer… mais en vain. Elle échoua, et ce fut une dure réalité pour elle. Elle choisit alors de se venger d’une toute autre manière. Rallier le plus de loups à sa cause en transformant un maximum de sorciers. Notamment les hommes. Elle avait bien l’intention de faire souffrir autant qu’elle avait souffert.

Prête à tout pour aller au bout de son objectif, elle entendit parler d’un sorcier qui regroupait une sorte d’armée de sorcier pour lutter contre les sangs impurs et les moldus. Moldus ou sorcier, Katherine s’en fichait, ce qui l’intéressait, c’était de torturer et de tuer. Elle n’attend qu’une chose, réussir à aller à sa rencontre afin de lui proposer ses services. Comment pourrait-il dire non à une armée de loups-garous prêts à le servir ? Il avait tout à gagner avec Katherine dans ses rangs.