JANE DAVIS

« Sur une durée suffisamment longue, l'espérance de vie tombe pour tout le monde à zéro »

DOSSIER PSYCHOLOGIQUE

Jane est une femme déterminée et volontaire. Une femme dure et sûre d’elle-même et de sa valeur. Jane est une femme qui sait ce qu'elle veut. Un caractère bien trempé en somme. Elle considère son travail comme un devoir, un honneur et un plaisir. Assez calme, ses colères marquent cependant les esprits lorsque cela lui arrive. Impulsive, elle dit toujours ce qu'elle pense et manque cruellement de patience. Elle peut paraître froide au premier abord et ainsi imbue d’elle-même, en effet elle donne très difficilement sa confiance aux gens. Lorsqu’elle donne sa confiance, elle est très attentive à autrui. Elle est cependant d’une fidélité à toute épreuve à son employeur et aux siens. Jamais elle ne trahira les siens car elle a un sens aigu du devoir et de la responsabilité. La jeune femme est quelqu’un de très exigent envers elle-même, comme avec son entourage. Elle supporte assez mal l’échec et peut être susceptible parfois. De plus, elle est particulièrement rancunière. Lorsque quelqu’un lui a causé du tort, elle gardera l’affront subi en mémoire et rendra la monnaie de sa pièce au responsable, avec les intérêts bien sûr. Etant une duelliste farouche, mieux vaut ne pas se la mettre à dos, c’est juste un conseil. Naturellement, Jane n’est pas invincible. Elle peut parfois, sous son impulsivité, méjuger de sa force et s’attaquer à trop gros pour elle. Elle a ainsi eu de nombreux problèmes et ne s’en est tirer que de justesse. Ceci dit, Jane est d’une grande générosité avec ses proches et peut être douce et patiente. Elle donnera sa vie pour sauver celle de ses amis. Impulsive, elle suit son instinct qui ne la trompe que rarement. Elle est jalouse, surtout en amour, même si elle n’a jamais été vraiment amoureuse pour le moment. Elle a plutôt enchaîner les aventures sans lendemain.

IL ETAIT UNE FOIS ...

Je suis née dans une famille de sang mêlé puissante et riche. Fille unique de ma fratrie, je fus rapidement pourrie gâtée et on me passa mes caprices les plus forts. J’étais une petite terreur, je dois l’admettre. Une gamine qui savait ce qu’elle voulait et qui faisait tout pour l’obtenir. Ainsi peut s’expliquer mon caractère plutôt bien trempé. J’étais une petite fille jolie et je devins une adolescente d’une grande beauté. Scolarisée à Poudlard, j’avais des très bonnes notes, notamment en potions et sortilèges où j’excellais. Je faisais partie de la maison Serpentard et j’étais une petite peste, la reine de la basse-cour. Je m’entendais relativement bien avec mes frères que je manipulais sans vergogne. A l'âge de treize ans, je trouvais dans la forêt qui bordait notre manoir un petit louveteau qui semblait perdu. Même si mon père me poussa à le laisser, je ne pus me résoudre à le laisser mourir de faim tout seul. Ainsi donc, je le recueillit. Il devins un compagnon, nommé Oeil-de-Lune. Un événement allait avoir un impact sérieux sur ma famille. Le Seigneur des Ténèbres que mes parents servaient fut défait. Mais cela faisait quelques temps déjà que les croyances de mes parents n'étaient plus les miennes. Depuis que mon père, quelques mois plus tôt avait été tué de la main même du Seigneur des Ténèbres pour lui avoir désobéi.

Mes professeurs furent particulièrement soulagés que je parte de l’école, une fois que je validais mes ASPICS. Ce fut d'ailleurs pendant ces années d'étude que, acharnée et têtue, je développais un talent : celui d'Animagus. Je devins à force d'entraînement capable de me transformer en une belle louve noire. Cela me demanda beaucoup de travail et de frustration, car beaucoup d'échecs. J’ai toujours eu beaucoup d’ambitions et j’étais d’ailleurs promise à Saevus Yaxley, un jeune homme ambitieux promis à un bel avenir. J’entrais à l’Université et j’allais aussi loin que l'on pouvait, devenant ainsi titulaire d’un doctorat de droit magique. Toutes ces années furent particulièrement éprouvante pour moi ainsi que ma famille. Je ne peux pas dire que ma famille était folle des Moldus mais nous apprîmes à les tolérer. Cela prit des années. J’étais une femme brillante, intelligente et qui plaisait aux hommes. Je ne me suis pas gênée pour avoir quelques aventures mais rien de bien sérieux. Je savais que j’épouserai Saevus. Jusqu’à ce qu’il décide de se marier à une moldue !

Naturellement, ce fut une immense déception pour moi. Et j’admets en concevoir encore à l’heure d’aujourd’hui une profonde rancune… Mais je me consolais bien vite. Je fais partie des sorciers qui soutenaient la politique en faveur du mélange moldu-sorcier. Je suis en effet favorable à cette doctrine, ne jugeant nullement les sorciers supérieurs aux moldus. J’ai rejoint le Magenmagot et je mène de nombreux procès avec brio. La venue de Lord Aegnor me fait froid dans le dos, je dois l'admettre. Je me range à présent du côté du bien et suis bien déterminée à m'opposer à ce mage noir.