Poudlard recouvert d'un épais manteau blanc. Quand on disait que cette école était à part et hors du temps, c'était pour des paysages comme celui-là qu'elle a hérité de ce titre. Un paysage grandiose pour une école de prestige et comme tout château digne de ce nom il lui fallait « une reine », un modèle, un exemple à suivre pour les autres élèves. J’avais hérité de ce rôle-là en partageant la couronne avec deux autres filles qui me talonnaient dans le classement des « filles les plus populaires ». Comme le célèbre et aimé Harry Potter, ce château était ma maison, mon refuge, c’était ici que j’ai appris le sens du mot « liberté », c’était entre ses murs que j’ai connu les dures lois qu’imposées la vie et j’avais réussi à conquérir une chose très importante chez les adolescents : La notoriété. J’étais plus influente au château que les préfets, je connais les bonnes personnes pour résoudre tous les problèmes de mes « amis » et fans.
Cette célébrité m’avait apporté beaucoup de choses, des perspectives d’avenirs prestigieuses, mais il me manquait une seule chose, j’avais beau être en avance pour sur les autres de mon âge, je reste une jeune femme de seize ans qui a la cœur vide, sans amour, sans personne à aimer. Les flirtes, jeux de séduction, partenaire d’un soir s’étaient marrants, excitants, intéressants au début, mais maintenant cela ne m’amusait plus, ça m’ennuyer même.

Je n’ai plus fréquenté de garçons depuis deux mois, je commençais tout doucement à découvrir ce qui m’attirer réellement. J’avais déjà couché avec une fille, mais on avait un peu trop bu et je ne me souvenais plus de la soirée quand je me réveillais le matin ça ne comptait pas vraiment. Mais depuis que j’avais arrêté de regarder les hommes pour aller voir les filles, j’avais découvert des pulsions différentes. Avant dans les vestiaires quand on se changeait et qu’on se chamaillait en petite tenue, ça me faisait rien, maintenant je sentais l’excitation monter jusqu’à mon cerveau, je n’ai pas cédé à mes pulsions car j’avais un rang et une conduite à tenir et je représentais l’équipe de Gryffondor donc j’étais le porte drapeau de la maison, sa star, je dois être plus quiconque irréprochable.

En parlant de ça, j’étais en ce moment même entrain de marcher en direction du terrain. Chaudement habiller en plus de ma robe de sorcière, je marchais sur le chemin dégagé qui allait jusqu’à mon terrain de jeu. Quelque soit les conditions météos, je négligeais aucun entrainement hebdomadaire, surtout qu’avec cette vipère d’Anderson qui montrait sa lice professionnelle à tout le monde, à cause de cette chose elle est passé d’élève lambda à célébrité, m’attaquant sur mon propre terrain, je devais donc redoubler d’effort pour garder ma couronne si durement gagné et surtout pour attirer l’œil des recruteurs, j’avais déjà été contacté par certaines équipes de la Ligue qui voulaient m’engager, mais n’ayant que seize ans, je ne pouvais pas et mon père avait fait comprendre aux recruteurs que je n’étais pas intéresser, je méritais beaucoup mieux que d’être qu’un simple sportif. Il ne comprenait pas, comme toujours…

J’entrais dans les vestiaires, il faisait bon à l’intérieur, mais mon corps était complètement gelé. J’ai posé mon sac et retiré tout mes vêtements pour me retrouver en sous vêtement et je me suis dirigé vers les douches. Pressée, je n’avais pas remarqué qu’il y avait d’autres vêtement dans le vestiaire. J’étais déjà en condition pour m’entrainer.