Coët Candec,
Bretagne, France,
Août 2002.
Feat Anne De Rosnarho & Ophélia H. Marshall





Les vacances arrivaient à leurs termes plus vite que ne l’aurait pensé la jeune élève de la maison vert argenté de Poudlard. Il faut dire qu’elle n’a pas vu le temps passé. En effet, elle devait terminer son contrat avec les Falmouth Falcon's. Pour rappel, il s’agit d’une équipe qui intervient dans deux ligues : Anglaise et Irlandaise. Mais cette équipe est surtout connue pour son agressivité et sa violence durant les matchs de Quidditch. Au départ, elle n’en croyait pas les langues mais elle a pu le constater par elle-même. Par ailleurs, la devise de cette équipe colle avec leur réputation : « Soit nous gagnions, soit nous brisons quelques têtes. » Et à chacun des matchs auxquels elle a participé, elle a pu le voir par elle-même. Mais elle avait toujours le sourire de voir les faucons de Falmouth fait un vrai massacre même si cela n’est pas du tout fair-play. D’ailleurs, depuis quand l’est-elle ? Elle ne l’a jamais vraiment été mais elle suit les règles pour ne jamais être sanctionnée. Que ferait l’équipe sans gardien si elle est exclue en courant de match. Heureusement pour elle, elle occupe le poste le moins dangereux pour elle lors de son passage chez eux. Il n’empêche qu’ils lui ont appris beaucoup de chose qu’elle pourra probablement enseigner à l’équipe de Quidditch de Serpentard qu’elle dirige depuis l’année passée. Il n’y avait pas à se leurrer, si elle a été nommé Capitaine, c’est bien parce qu’elle fait partie de joueurs professionnels et il faut de ça pour diriger les tordus de la maison qu’est la sienne. Il en fallait de peu pour contenter le directeur de maison sur ce sujet et il sait que je suis très stricte et exigeante avec les membres de l’équipe. Pourquoi ? Parce qu’elle tient à lui apporter la coupe de Quidditch pour le placer avec les autres dans la salle commune des cachots, lieu de repos et de méditation sous la surveillance du Calamar géant vivant dans le lac noir…

Mais elle devait penser à autre chose car en ce jour, elle allait enfin pouvoir inviter sa petite amie à la maison. Enfin, dans l’une de ses maisons vues que son père habite en Bretagne et sa mère en Angleterre. Mais bon, elle est habituée à voyager entre les deux pays via le réseau de cheminette. Et c’est d’ailleurs par-là que la jeune Ophélia va arriver. Il y a quelques jours, après des échanges de hiboux réguliers, les deux jeunes femmes se sont enfin accordé un peu de temps pour se voir. Son père est absent pour un long moment et de ce fait, elle peut passer du temps avec elle pour rattraper son retard sur beaucoup de chose. Il faut dire qu’Aurore est aussi têtue et elle a un planning relativement chargé. C’est pire qu’un ministre. Actuellement, elle négociait sur la suite de son avenir à savoir un contrat dans une toute autre équipe de Quidditch, ici en Bretagne. Maintenant que son contrat avec les Anglais allait se terminer, elle devait se débrouiller pour continuer à faire ce qu’elle sait faire le mieux : garder des anneaux. Après tout, à chacun son métier et en intégrant les ligues internationales, elle s’est déjà tracé un chemin dans les épines de la Jetset et elle était ce qu’on pouvait appeler un jetsetteuse. Mais pour être honnête, elle se fiche complètement de ça car elle avait bien d’autres choses à faire qu’à se rendre à des soirées mondaines où elle risque fortement de se faire chier. Ce n’est absolument pas son genre.

Observant alors la montre, la jeune femme elegamment habillée , comme à son habitude, se rend au point de rendez-vous fixé. Elle est toujours ponctuelle et c’est une chose qui n’est pas prêt de changer chez elle. Elle est une aristocrate et elle connait les bonnes manières puisque cela a fait partie de son éducation. Marchant aisément dans le doamine, elle salue les gens au passage et avec le sourire car ici, elle n’était rien de plus qu’une célébrité au Quidditch ainsi que la fille d’un ambassadeur travaillant pour la chancellerie bretonne. Rien de mal à ça en tout cas. Laissant ses bras le long de son corps, elle se rend où il faut et Ophélia se trouvait devant moi dans les dix minutes qui ont suivies. Lui laissant le temps de récupérer, Aurore finit par venir l’embrasser tendrement avant d’être interrompu par les Aurors de sécurité… C’est donc sous le regard incrédule qu’elle les voit approcher. Se mettant entre les deux aurors et Ophélia, elle ne tient pas à faire un massacre. Avait-elle oublié de prévenir qu’elle allait recevoir de la visite ? Discutant rapidement avec les deux aurors qui lui disent qu’ils n’étaient pas prévenus de son arrivée. Refusant de laisser Ophélia tranquille malgré l’insistance de la jeune Aurore, elle lâche un soupir avant d’accepter de les suivre.

Aurore, refusant de laisser Ophélia seule, décide d’être de la partie sachant pertinamment où va être amené sa tendre moitié. Et puis, c’est de sa faute aussi. Elle a tellement été occupée ses derniers temps qu’elle a complètement oubliée de prévenir de l’arrivée de la Serdaigle au sein du domaine royal de la Chancellerie. On pouvait bel et bien dire qu’elle vivait aisément pour vivre là-dedans mais elle ne rêve pas et elle sait que c’est uniquement grâce au statut de son père qu’on lui permet de vivre ici… Ou plutôt de passer des vacances car elle est déjà dans la vie active. En effet, elle est désormais majeure légalement selon les lois sorcières et françaises. Ce n’est pas encore le cas du coté moldu anglais où elle va devoir attendre trois ans de plus afin d’atteindre la majorité mais honnêtement, c’est quoi trois ans dans une vie… Surtout dans une vie aussi chargée que la sienne. Si à dix-huit ans, elle a déjà un emploi du temps de ministre, qu’est-ce que cela donnera dans trois années ? Allez savoir et elle n’est pas pressée de le savoir pour le moment. Depuis sa maladie, elle prend la vie comme elle vient et elle est très active… Chose qui plait beaucoup à ses soignants. Bien qu’elle a été greffée, le fait d’avoir une vie active lui permet d’oublier qu’elle a été malade pendant plus d’un an et demi et cela lui permet de ne pas se laisser abattre.

Elle montre un sourire, un vrai sourire, lorsqu’Ophélia lui dit qu’elle est heureuse de passer quelques temps avec elle pour les vacances. Mais elle a raison sur le fait qu’elles ne se voient pas beaucoup. Cependant, cela fait deux ans qu’elles sont ensemble et c’est quand même une preuve de leur sentiments forts l’une envers l’autre. Aurore protège Ophélia à sa façon, même si elle n’est pas souvent avec elle. Ce qui fait qu’elles passent inaperçues à Poudlard lorsqu’elle se retrouve discrètement dans le château. Mais qu’importe que leur relation soit connue ou pas… Elle n’a pas honte mais elle sait que cela peut coincer avec ses parents qui ne s’attendent pas à ce qu’elle soit caser avec une autre fille. Comme tous parents, ils auraient voulu être des grands parents. Mais pour le moment, ce n’est pas ce qu’Aurore à prévu… Arrivant dans la salle des trônes, escortés par les deux gardiens de sécurité, Aurore et Ophélia discutèrent à voix basse pour ne pas déranger les lieux. Son altesse, la duchesse, n’était pas encore assise ou alors Aurore ne l’avait pas encore vu. Ne refusant pas sa gestuelle, Aurore soutient sa chérie comme elle le peut même si elle n’est pas habituée à le montrer devant d’autre personne. Là-dessus, Aurore a toujours eu du mal et elle préfère protéger Ophélia des médias d’où sa discrétion sur sa relation amoureuse.

« Tu as raison. Rares sont les moments où on est ensembles, ma belle. Profitons un peu mais d’abord, je dois régler ce petit problème… J’ai oublié de prévenir de ton arrivée… Avec tout ce que j’ai eu à faire, cela m’était sortie de la tête. J’en suis désolée… Tu ne m'en voudras pas hein ? » . Elle lève une main pour venir attraper la tête d’Ophélia. Approchant ses lèvres de son front, Aurore dépose un baiser léger mais significatif pour les deux jeunes femmes. De toute façon, vu qu’elles ont été prises les mains dans le sac, c’est un peu tard pour reculer. Elle allait devoir s’expliquer avec la Duchesse qui a pris Ophélia comme un étranger. Pour le moment, Aurore espérait que la Duchesse serait clémente. C’est la première fois qu’elle recevait de la visite, ici en Bretagne… Il ne reste plus qu’à attendre…