Elias M. Crown

«Hais moi comme je t'aime »

DOSSIER PSYCHOLOGIQUE

Il était une fois un jeune homme qui aimait la vie ... Rien que ce mot est stupide. Donc je suis une personne assez calme, en même temps je préfère mes livres à la compagnie humaine souvent. J'aime beaucoup étudier mais je dois avouer que depuis deux ans, j'ai un peu de mal à rester longtemps concentré sur les études, rêvant plutôt à un havre de paix, remplit de livres à ne plus savoir quoi en faire.  Mon état mental ? Je suis une personne fiable, assez curieuse, déterminée et avide de connaissances. Mais en même temps je suis têtu, râleur, gourmand ... Par contre je suis aussi inconstant. Un instant oui et après non ... Cela arrive souvent si je dois prendre LES médicaments ... Ceux qu'un dingue de psychiatre moldu m'a prescrit suite à ma dépression ... Dans ces moments là, même la personne que je hais le plus pourrait me parler que je serais diplomate et content de la voir. Heureusement que cela n'arrive pas souvent. Mais assez parler de ma tête. Parlons plutôt de vous ...

IL ETAIT UNE FOIS ...

Je suis sa joie et sa peine, son amour et sa haine, son soleil et ses ténèbres. Je suis celui qui lui a donné l’avant-goût du paradis aromatisé à l’Enfer. Je suis son bien et son mal. Je suis la conséquence de son passé … Je suis la trace indélébile de son enfer. Je suis le fruit d’un viol. Mon père se nomme Lucas Crown, et ma douce mère, la femme que j’aime le plus au monde se nomme Catherine de Colombe. Une colombe, c’était réellement une colombe qui a été souillée par ce monstre. Donc je disais que mon père, je dois bien le nommer ainsi pour que toute cette histoire soit claire, est venu en France pour faire des affaires avec des artisans quand il rencontra ma mère. Cette dernière ne lui offrit aucune attention. Ce petit jeu, pour lui, durant trois semaines quand il se décida à passer à l’acte de la plus ignoble des façons. Il abusa de ma mère, cette douce colombe. Et comme si cet acte répugnant ne suffisait pas, il s’assura qu’elle sache que c’était lui et qu’il la surveillait. Cette manière de faire pour terroriser cette pauvre femme eut une conséquence des plus tragiques car la famille de ma mère la renia en apprenant qu’elle était enceinte de cet homme, deux mois plus tard, et la força à se marier à lui. Ce fut le début de l’enfer. Au départ mon père était fier de montrer cette beauté aux autres, en disant qu’elle était sienne. Mais il n’était pas fidèle. Elle n’était qu’un trophée pour lui. Et c’est dans cette ambiance que je suis né le 22 Décembre 1985.

Le début de mon enfance fut assez calme car ma mère me protégeait de cet homme. C’était aussi pour cela que j’avais la double nationalité. J’ai vécu deux ans en France avant de rejoindre avec ma mère l’Angleterre. Ces deux années furent loin de cet homme qui était rentré au pays pour son travail. Et donc nous voilà arrivés dans ce pays, avec l’obligation de se faire discrets. Pourquoi ? J’ai appris plus tard qu’il avait une autre femme dans sa vie, régulière en Angleterre. Et il ne voulait pas divorcer de ma mère. Donc il nous oubliait aussi. Sauf que tout changea quand je commençai à montrer des débuts de pouvoir. Là ce fut un torrent de haine qui arriva sur nous. Mais ma mère prenait tout ce qu’elle pouvait pour que je ne sois pas touché par cela. Sauf qu’elle ne put réussir complètement cela que d’une manière violente. A ma première année de Poudlard, ma mère tua mon père pour nous protéger. Bien que ce fût suite à des sévices répétés elle fut condamnée. Elle avait attendu qu’il s’endorme pour frapper. Il était trop fort pour elle. Alors je me retrouvai dans un orphelinat pendant les vacances d’été. Le reste du temps j’étais à mon internat. Le fait que ma mère avait payé les frais de scolarité avait beaucoup joué sur la décision.

Je voulais ma mère, mais avant il me fallait étudier un maximum pour pouvoir avoir assez de connaissances pour le faire. Donc une scolarité des plus studieuses s’ouvraient à moi. J’ai été pendant quatre ans un élève d’une exemplarité presque parfaite concernant les devoirs. Mais pour la pratique, selon la matière ce n’était pas gagné. Comme les potions. Je déteste tellement l’odeur ou le toucher de certains ingrédients que j’ai du mal à ne pas rater une potion. Pas au point de faire exploser un chaudron, mais assez loin pour qu’elle soit foutue. Je disais tout se passait bien et j’avais eu des nouvelles de ma mère pendant l’été disant qu’elle allait pouvoir sortir de prison l’été de ma quatrième année. La veille de sa sortie, une codétenue a fait un acte de folie, de jalousie. Cette femme, jalouse, de la réduction de peine de ma mère l’a tuée.

La commence l’année noire. J’étais détruit. La seule personne qui me tenait debout par son amour avait disparue. Un gouffre s’ouvrait en moi. Je n’avais plus rien. On avait refusé que j’aille la voir avant la messe pour sa mort, car selon certains c’était moche. Mais c’était MA mère ! Je voulais lui dire au revoir, la rejoindre … Je suis le début de sa perte. Sans LUI elle serait encore avec sa famille. Sans moi elle n’aurait pas eu à se marier à LUI et à le tuer pour me sauver … Je me sentais tellement sale … Ma mère, celle que j’aime le plus au monde n’est plus là. Je ne suis plus rien sans elle. Alors j’ai tenté de me tuer aussi. Mais un surveillant est arrivé juste avant que la corde que j’avais volée dans un jardin ne passe autour de mon cou. La fois suivante, j’ai tenté de passer sous un train … Mais là encore une personne m’a sauvé et m’a conduit dans un hôpital … Un hôpital emplit de fous mais où un médecin de la tête allait pouvoir me soigner. J’y ai passé six mois, entre crises de larmes, crises de rage et moments de calme. Mon sauveur est arrivé. Mon cousin. Etonnant d’apprendre que sa propre mère, avait pensé qu’elle aurait besoin de faire un testament moldu et sorcier pour me protéger. Et elle confiait ma garde à cet homme. Depuis un an et demi il est celui qui veille sur moi. J’ai repris mes études … Mais je ne parle plus autant aux autres, sans qu’ils fassent de pas vers moi.  Mais lui, avec ses visites, ses paroles, sa façon de prendre soin de moi, un peu de manière cachée m’a sauvé. Etrange mais voir son bordel me rassure plus que de devoir prendre les médicaments pour mes crises. D’ailleurs il m’arrive encore parfois d’aller le voir pour dormir chez lui plutôt que dans mon dortoir. Il est devenu mon point de repère et ma plus grande peur est de le perdre aussi. Octave de Colombe, un bienfaiteur.