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 Les soupirs du passé voguent sur les vagues de la mémoire... [Lazar]

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Flora M. Carrow
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MessageSujet: Les soupirs du passé voguent sur les vagues de la mémoire... [Lazar]   Les soupirs du passé voguent sur les vagues de la mémoire... [Lazar] EmptyDim 7 Déc - 1:09




Le vent souffle... Attrape- le !


C'est la nuit... Elle est sure de cela. Elle le sait parce qu'il fait nuit dehors et que personne n'est en train d'essayer de la forcer à avaler une quelconque mixture immonde. Elle... Flora... Elle s'appelle Flora. Elle le sait parce qu'on le lui a dit et aussi parce qu'elle a finit par s'en souvenir. Flora... c'est un joli nom non ?

Se redressant sur son séant, Flora repousse les couvertures. Elle a beau entendre le vent mugir de l'autre côté de la fenêtre, elle a trop chaud. Beaucoup trop chaud. Elle a l'impression qu'elle brûle de l'intérieur, qu'elle se consume tout comme sa mémoire s'est consumée après l'impact du... du ? Elle ne sait plus. On le lui a dit au début... mais elle a oublié à nouveau. Peu importe de toute façon. Bouger... il faut qu'elle bouge, qu'elle marche... Elle se souvient l'avoir fait hier, surement le jour d'avant aussi mais c'est flou, tellement flou...

Il y a pourtant une image qui reste dans sa tête au milieu des volutes de souvenirs brumeux qui tentent de s'imposer de temps en temps. Une cabane. Elle l'a décrite à l'infirmière quelques jours plus tôt. La cabane hurlante. Pourquoi se souvient-elle de ça ? Avait-elle l'habitude de s'y rendre ? L'infirmière dit que c'est impossible, que c'est trop dangereux d'y aller sans raison, et que des raisons... Flora n'en a pas.

Un pas... deux pas... trois pas... et toujours l'image de cette cabane qui flotte en ondulant doucement devant ses yeux...

Dix pas...

Il faut qu'elle la voit de ses yeux, il faut qu'elle respire le vent et qu'elle sente de l'air sur ses joues brûlantes...

Cinquante pas...

Personne. Elle n'a croisé personne dans les escaliers alors elle continue. Elle marche, augmentant le nombre de ces pas qui lui étaient pourtant si difficiles au début et qu'elle aligne désormais sans y penser.

Flora a perdu le compte... elle marche, c'est tout. Le vent est glacé, il agite la chemise de nuit fine qu'elle porte. C'est un vêtement fin et vaporeux. Le tissus est transparent mais elle porte des sous-vêtements en dessous... une fille a dit à l'infirmière qu'elle faisait toujours comme ça. Elles se sont dit que ça l'aiderait peut-être de reproduire les gestes du quotidien... peut-être... en tout cas cette tenue lui convient, elle s'y sent bien.

Ses cheveux volent dans tous les sens et le vent glace sa peau... elle a toujours chaud mais l'air lui fait du bien, elle a l'impression de respirer pour la première fois depuis des semaines. Elle a envie de courir, de sentir ce même vent dans sa fourrure... fourrure ?

Flora s'arrête net, pieds nus dans l'herbe qui semble hystérique à cause du vent. Fourrure ?

Elle se masse les tempes, la migraine est revenue. Cette migraine fulgurante qui la paralyse et l'épuise à chaque fois qu'elle essaye de se souvenir de quelque chose. Pourtant ce n'est qu'un mot... Elle recommence à marcher, sans réfléchir, laissant ses pieds la porter puisque maintenant ils fonctionnent mieux que sa tête. Elle va exploser, c'est comme si son cerveau était en train de bouillir, arrachant des gémissements d'impuissance à Flora, couverts par le bruit du vent.

C'est peut-être le vent qui l'empêche de s'effondrer là, dans le parc, pour dormir. Elle veut dormir... mais elle veut trouver la cabane avant. Et le vent ? Elle ne le sent pas mais elle sait qu'elle va attraper froid... quoi que... de toute façon les loups ça résiste au froid non ? Surtout les loups arctiques... les...

La migraine disparait d'un seul coup et Flora sourit comme une idiote pendant que les larmes qui coulent de ses yeux s'envolent au moment même où elles atteignent la peau de ses joues. Elle avait oublié le loup... comment avait-elle pu ? Ça fait partie d'elle !

Elle continue de marcher et de sourire sans y penser quand le vent s'arrête brusquement. Elle lève les yeux et regarde autour d'elle. En fait il souffle toujours rageusement dehors, il a même forcit... c'est elle qui est entrée dans la cabane hurlante. Ses cheveux et sa chemise de nuit volent toujours un peu autour d'elle à cause des planches branlantes, il fait toujours froid... mais Flora s'en fiche. Elle est arrivée.

Elle monte les escaliers et pousse une porte, comme dans son morceau de souvenir... elle entre silencieusement et fait faire le tour de la pièce à ses yeux... il est là. Qui ? Lui... Elle a oublié son nom, elle se souvient juste qu'il est important... il ne l'a pas encore vue alors elle se contente de le regarder intensivement, essayant de se souvenir de pourquoi il est important... et puis un nom revient d'un coup.


- L... Lazar ?


Elle murmure ce nom une seconde fois, comme pour se l'encrer dans sa mémoire. Lazar... ce nom sonne bien dans son esprit, il a une résonance agréable...


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MessageSujet: Re: Les soupirs du passé voguent sur les vagues de la mémoire... [Lazar]   Les soupirs du passé voguent sur les vagues de la mémoire... [Lazar] EmptyDim 7 Déc - 4:56

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Je marmonne dans mon inconscience avant de me tourner en maugréant. J'ai perdu du poids, dû à mon manque d’appétit et à mes soirées solitaires d'insomnie alcoolisés. Je ne me souvient plus de la dernière nuit complète que j'ai fait... Depuis des semaines, je ne suis que l'ombre de moi-même et la transformation des derniers jours n'a rien arrangé. Moralement parlant, je suis faible. Mes cauchemars sont revenus, j'y vois toujours Camille mais une autre équation est arrivé dans le problème. Flora.
Et cette équation n'est pas la plus simple à résoudre. C'est plutôt ce qui me fout la tête à l'envers en fait... Culpabilité, colère, soulagement, inquiétude et j'en passe. Tout un cocktail détonnant d’émotions depuis que j'ai appris son accident et que je ne la voie inconsciente dans le lit immaculé de l'infirmerie. L'apaisement que j'ai ressenti quand Aileen m'a dit que Flora était plongée dans un coma artificiel afin que son cerveau puisse se remettre du double choc qu'il avait subit. Des séquelles possibles et du temps minimum qu'il lui faudrait afin de guérir. Sans savoir si ses facultés cognitives seraient, ou non, endommagées, sans parler du fait qu'on n'était pas sur que tout soit ok coté motricité. Et j’avais ensuite été prié de quitter la salle et de ne pas y remettre les pieds sans raison valable, ma présence occasionnant souvent quelques problèmes dans ce lieux confiné si tant est que quelques jeunes personnes aux hormones affolées ne traînent dans les environs...

Autant j'étais inquiet sur la suite et les séquelles possibles, autant j’espérais qu'elle oublierait, si ce n'est mon existence, au moins ce qu'elle pensait ressentir mais surtout ce qui était arrivé entre nous. Le baiser, nos secrets, voir même le tutorat. Bien sur, j'allais la regretter en tant qu'apprentie, car elle a un potentiel incommensurable. Mais si cela l'éloignait de moi et nous évitait certains désagrément, ce serait de loin préférable. Et ce soulagement qui m’étreignait en y pensant était mélangé à d'autres sentiments inavouables que je m’efforçai de garder bien enfouit au fin fond de mon être. En vain parfois...

Je me perdait parfois dans mes pensées. Revivant ces quelques secondes où j’avais tout envoyé valsé pour céder à la tentation de ses lèvres. Je me souvient parfaitement de chaque saveur, texture ou odeur. Et je me demandait ce qui serait arrivé si elle n'y avait pas mis fin...

Souvent, il arrivait que je me réveille en sueur après avoir eut un rêve où Flora prenait les devant et balayait toutes mes argumentations en me balançant les dernières phrases qu'elle m'a lancé avant de sortir de ma chambre...

Tu te cache Lazar … Mais je te connais plus que tu ne le pense. 
Je connais mes limites pas la peine de jouer les professeurs. Tu l’es peut-être mais … y’a quelques minutes tu n’étais qu’un homme répondant à ses besoins. Ne t’appose pas de barrières parce que je suis encore étudiante, l’année passera vite et ensuite …
On en reparlera plus tard, tu as besoin de te reposer …  


Je me réveille en sursaut, une douleur sourde dans tout le corps... Avec cet imbroglio de sentiments qui me paralyse. Encore la culpabilité, le soulagement qu'elle soit amnésique et ...

- L... Lazar ?

Et voilà que je me met à entendre des voix maintenant... Je ferme les yeux et contre toute attente, mon prénom résonne encore dans le silence de ma chambre. Je soupire profondément et referme les yeux.  Tout ça ne veut rien dire, c'est juste cette culpabilité qui me joue des tours...
Ma peau s'est hérissé, mon rythme cardiaque accéléré et ma respiration s'affole.
Et là l'évidence me frappe...  Elle est là, dans ma chambre. Comme un mois auparavant.
Je la sent, cette effluve de parfum discrète mêlée à son odeur corporelle particulière. Sans oublier l'émanation spéciale provenant de l'infirmerie... Bouse. Je sent la boule dans ma gorge se serrer.
Je ne sais pourtant pas quoi faire, ni dire.

Je me redresse sur le lit et me tourne. J'ai presque un sentiment de déjà-vu, si ce n'est que ses vêtements sont beaucoup trop léger et qu'il serait préférable que je passe un tee-shirt d'ailleurs. J'attrape rapidement ce dernier avant de déposer mon blouson de cuir sur les épaules de la jeune femme.

"Flora... "

Et me voilà debout au milieu de la chambre, à observer celle qui hante mes pensées depuis un mois. Le souffle court, une question me frappe...

"Mais qu'est ce que tu fais ici ?"



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Dernière édition par Lazar E. Cole le Jeu 18 Déc - 21:19, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les soupirs du passé voguent sur les vagues de la mémoire... [Lazar]   Les soupirs du passé voguent sur les vagues de la mémoire... [Lazar] EmptyDim 7 Déc - 10:34




Le vent souffle... Envole-toi !


Quand il se tourna vers elle, ça lui fit comme un choc. Pas un gentil petit choc, non... un gros choc, comme si quelque chose venait de lui cogner dans le ventre sans la moindre douceur. Elle resta là, immobile pendant qu'il enfilait un t-shirt, fixant son visage qui semblait lui apparaitre à travers un voile brumeux... comme tout depuis son réveil. Elle sursaute quand elle sent quelque chose se poser sur ses épaules. Elle lève les yeux et comprend que c'est l'homme, Lazar, qui a juste posé un vêtement sur ses épaules... il doit avoir peur qu'elle prenne froid.

Quand il ouvre enfin la bouche, c'est pour prononcer son nom. Elle a un instant de vraie satisfaction en entendant ça, comme si le simple fait de l'entendre confirmer qu'elle se nommait bien "Flora" la soulageait. Et puis le son de sa voix a quelque chose de rassurant. Ça lui réchauffe étrangement le coeur pendant quelques instants... et puis le froid revient. Tant mieux. Elle a trop chaud. Et puis la grande question intervient :"Mais qu'est ce que tu fais ici ?" ... Bonne question... qu'est ce qu'elle fait ici déjà ?

Flora regarde autour d'elle sans changer l'expression lointaine qu'elle a sur le visage depuis le début. Elle contemple la pièce d'un regard vide et finit par porter un main à son front en fronçant légèrement les sourcils. Qu'est ce qu'elle fait là ? Pourquoi est-elle venue jusqu'ici ? Elle sait que la réponse est facile, qu'elle le sait... mais ça ne vient pas. La migraine revient par contre et Flora est parcourue d'un long frisson désagréable. Il faut chaud et froid en même temps, c'est comme si quelque chose dans sa tête était en train d'essayer de pousser son front pour qu'il s'arrache de sa place originelle.


- Je... Je ne sais pas... il fallait que je sorte, que je... que je respire...


Respirer, voilà, c'était ça. La cabane hurlante, pour respirer. La migraine pulsait toujours, l'obligeant à fermer les yeux un moment. Quand elle les ouvre de nouveau, il est toujours devant elle, on dirait que des dizaines d'émotions passent derrière ses yeux en même temps, un mélange d'inquiétude, de soulagement, d'appréhension et de surprise. Ça la fait sourire légèrement d'un air amusé... il ne change pas finalement.

Cette pensée la trouble subitement. Changer ? Ça veut dire qu'elle le connait assez pour savoir ce genre de choses... pourquoi ? La migraine devient brutale et la chaleur monte d'un seul coup. Flora réussi à faire quelques pas supplémentaires et se laisse tomber, assise, sur le matelas tout en retirant la veste d'un geste brusque. Respirer. Il faut qu'elle respire ! Elle se concentre un moment sur sa respiration tout en massant ses tempes. C'était trop tôt pour sortir de l'infirmerie. Tant pis... elle va devoir y rester plus longtemps que prévu si ça continue comme ça... peu importe... il fallait qu'elle voit Lazar, elle en avait besoin et...

La migraine disparait d'un coup sec et elle lève les yeux vers lui.


- J'avais besoin de te voir. Toi aussi visiblement...


Elle ne sait même pas pourquoi elle a rajouté ça, mais elle a l'impression qu'elle a raison de toute façon.



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MessageSujet: Re: Les soupirs du passé voguent sur les vagues de la mémoire... [Lazar]   Les soupirs du passé voguent sur les vagues de la mémoire... [Lazar] EmptyJeu 18 Déc - 23:36

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Je la fixe, ayant encore du mal à réaliser sa véritable présence dans ma chambre. Encore. Un mois que je ne l'ai pas vu, que l'on a parlé pour la dernière fois, ici même. Des jours qu'elle hante mes pensées et m’empêche d'être moi-même.  Sans parler des nuits... Et je reste là, tel un troll des montagnes, stupide et immobile, le regard braqué sur elle. Limite, je ne serait pas surpris que de la bave ne s’échappe de mes lèvres, entrouvertes par la surprise.

Je la voit qui observe la pièce et je ne dit mots, j'attends. Je la sent fragile, bien que pour venir ici elle a du être forte. Le saule-cogneur ne fait pas de cadeau, je me demande comment elle a pu le passé... S'est-elle transformé malgré son état ? Je finit par passer le tee-shirt précédemment attrapé quand sa voix brise finalement le silence, fragile et perdue.

- Je... Je ne sais pas... il fallait que je sorte, que je... que je respire...

Je reste face à elle et je ne peux m’empêcher d’être inquiet et touché, surpris et effrayé. Elle me touche sans même s'en rendre compte. Sans que je ne le voit venir d’ailleurs. Elle est si semblable et tellement différente à la fois.
Et puis elle sourit. Et c'est comme si mon ciel s’éclaire. Où que la lune paraît, car le loup hurle au fond de moi. Il sait ce que je me refuse d'admettre, d'accepter.  Irrésistiblement, un léger sourire naît et gêné, je baisse les yeux.
Flora bouge soudain, mais j'ai le sentiment que quelque chose ne va pas. Elle s’assoit en retirant le cuir que je lui ai passé. Dévoilant sa gorge blanche et ses épaules rondes, je les oublie aussitôt en voyant dans quel état elle est. Plissant les yeux d'inquiétude, je m'approche d'elle quand elle me surprend à nouveau en plongeant son regard dans le mien.

- J'avais besoin de te voir. Toi aussi visiblement...
Je déglutit et secoue la tête en me reculant.

"Je... Tu n’aurais pas du quitter l’infirmerie, regarde dans quel état tu es, tu tiens à peine debout... "

Me voilà qui bégaie maintenant ? Mais elle a vu juste, j'avais besoin de la voir. De savoir qu'elle allait bien. Sauf qu'elle nous mets tous les deux en danger en venant jusqu'ici... J’aurai pu la tuer si elle était venue lors de ma transformation. Ou la blesser. Et dans son état, je n'ai pas d'autre choix que de la faire raccompagner. Ce qui avait de grande chance de me causer quelques problèmes, mais au moins j'avais vu qu'elle allait mieux. Je soupire.

"Je ferait mieux d'appeler quelqu'un pour qu'on te ramène à l'infirmerie..."



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MessageSujet: Re: Les soupirs du passé voguent sur les vagues de la mémoire... [Lazar]   Les soupirs du passé voguent sur les vagues de la mémoire... [Lazar] EmptyLun 22 Déc - 17:49




Le vent souffle... Rattrape moi !


C'est au moment où il recommence à parler que Flora reprend conscience de la présence de Lazar à ses côtés. Elle sursaute même, alors qu'elle est en train de le regarder. Il est là, juste là, elle le voit et pourtant elle a l'impression d'être toute seule. Seule au monde, avec personne à qui raconter… raconter quoi au juste ? Elle essaye de se souvenir mais la migraine ne vient même pas. Il n'y a rien à raconter à qui que se soit finalement. Peut-être qu'elle n'est rien, qu'elle n'a rien et qu'elle ne signifie rien. Qui ? Quoi ? Comment ? Pourquoi ? Où ? Quelle importance de toute façon, la brume prend tout, elle aspire tout ce qui a l'air d'être essentiel et broie le tout dans un brouillard d'ignorance. Est ce que sa vie a toujours été comme ça ? Est- ce qu'elle avait trouvé un moyen pour y voir plus clair ? Clair comme ces yeux qui la regardent avec inquiétude, peur, colère, envie, doute et fatigue. Il veut se débarrasser d'elle, la renvoyer à l'infirmerie. Pourquoi ? Et pour y faire quoi ?

- Tu ferais mieux de ne rien faire du tout en fait. C'est mieux comme ça non ? Quand on ne fait rien on n'a rien à faire… c'est ça qui est mieux. Et de toute façon je n'irais pas. Je suis mieux placée que toi pour savoir ce qui est mieux ou non pour moi… Je crois… j'ai raison ? J'ai tord ? Je n'en sais rien… il fait trop chaud pour réfléchir...


Une chaleur absolument insupportable, Flora ne comprend même pas comment il fait pour supporter ne serait-ce que l'idée de porter autant de vêtements sur lui. Elle-même a l'impression que les siens la brûlent vive. Elle pense une seconde à les retirer et baisse les yeux vers sa chemise de nuit vaporeuse. On voit sa peau à travers. Ses sous-vêtements aussi… autrement dit, si elle les retire, elle sera toute nue et ça ne servira probablement à rien. Un vêtement comme celui-là n'a pas vraiment l'air d'avoir été conçu pour tenir chaud à sa porteuse. Elle soupire, triture nerveusement l'ourlet de la nuisette et lève à nouveau les yeux, les plantant dans le regard indécis de l'homme qui se tient devant elle… et soudain, il l'énerve. Pourquoi cette indécision ? Pourquoi est-ce qu'il hésite ?


- Tu penses trop Lazar… tu essaie de réfléchir et de t'empêcher d'admettre… quelque chose… en même temps. Et du coup t'es dispercé. C'est trop compliqué et tellement simple en même temps… je ne sais même pas à quoi tu pense et j'ai déjà la réponse… je ne comprends même pas ce que je dis… c'est…


Et les larmes se mettent à couler. Elle porte ses mains à ses joues et regarde ensuite ses doigts mouillés comme si elle se demandait à qui il appartenaient. Elle regarde de nouveau Lazar, encore plus perdue que la minute d'avant. Elle sait qu'elle pleure mais elle ne sait pas pourquoi, elle sait qu'elle a mal, mais elle ne sait pas où, elle sait qu'elle a chaud, mais elle ignore que c'est la fièvre colossale qu'elle se tape qui en est la cause. Flora se perd chaque seconde un peu plus dans la brume de ses souvenirs qui volent devant ses yeux. Elle pleure.

- J… Je veux pas partir je…


Ses pleurs s'intensifient, elle a du mal à parler.

- Je ne veux pas y… y retourner… ça… fait trop mal quand ils veulent que je me souvienne c'est… ma… ma tête explose de l'intérieur et ma fourrure est couverte de sang… j'ai chaud, j'ai froid… ici je respire et toi tu…


Elle baisse la tête une seconde, comme si elle rassemblait ses idées. Ses sanglots se calment mais ses larmes continuent de couler en silence.

- Pourquoi tu veux que je m'en aille ? Je croyais… je sais pas… je sais plus… tu as l'air d'être tellement important…




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MessageSujet: Re: Les soupirs du passé voguent sur les vagues de la mémoire... [Lazar]   Les soupirs du passé voguent sur les vagues de la mémoire... [Lazar] EmptyMer 7 Jan - 23:00

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♬♪... I think I might have inhaled you
I could feel you behind my eyes
You've gotten into my bloodstream
I can feel you flowing in me ...
♪♬


Je prononce cette phrase mais ne la pense pas vraiment, pour preuve je ne prévient personne, je reste juste là à la fixer. Quelque chose en moi m’empêche de lancer mon patronus pour trouver Aileen ou SK. Serait-ce son expression perdue ? Son regard vide ? Son apparence fragile ? Ou le soulagement de la voir, en chair et en os ? Je ne sais pas, je ne sais plus.
Tout à la fois ?

- Tu ferais mieux de ne rien faire du tout en fait. C'est mieux comme ça non ? Quand on ne fait rien on n'a rien à faire… c'est ça qui est mieux. Et de toute façon je n'irais pas. Je suis mieux placée que toi pour savoir ce qui est mieux ou non pour moi… Je crois… j'ai raison ? J'ai tord ? Je n'en sais rien… il fait trop chaud pour réfléchir...

J'entrouvre les lèvres et plisse les yeux, tentant de comprendre ce qu'elle vient de me lancer avant de réaliser que la fièvre doit la faire délirer. Je fais un geste vers elle avant de faire retomber ma main. Je ne doit pas la toucher...

- Tu penses trop Lazar… tu essaie de réfléchir et de t'empêcher d'admettre… quelque chose… en même temps. Et du coup t'es dispercé. C'est trop compliqué et tellement simple en même temps… je ne sais même pas à quoi tu pense et j'ai déjà la réponse… je ne comprends même pas ce que je dis… c'est…  

Avant que je ne puisse ouvrir la bouche, bien que je ne sache même pas si je lui aurait répondu, elle se met à pleurer. Doucement d'abord, comme les premières gouttes d'une ondée.

- J… Je veux pas partir je…  

Ma gorge se serre, et malgré moi j'ai mal pour elle. Car je vois bien qu'elle souffre et je ne peux rien faire pour l'aider. Je ne suis pas médicomage... Et puis l'ondée se transforme en déluge.

 Je ne veux pas y… y retourner… ça… fait trop mal quand ils veulent que je me souvienne c'est… ma… ma tête explose de l'intérieur et ma fourrure est couverte de sang… j'ai chaud, j'ai froid… ici je respire et toi tu…  

Je ferme les yeux et comble le fin espace nous séparant pour la prendre dans mes bras et la serrer contre moi. Sa confusion est palpable, pas autant que sa peur et sa douleur, mais je ressent le tout dans mes tripes, comme si elle était une partie de moi. Je serre les dents tandis qu'un long frisson parcoure mon échine tandis que mes bras se referment sur elle et que sa voix résonne contre mon oreille.

- Pourquoi tu veux que je m'en aille ? Je croyais… je sais pas… je sais plus… tu as l'air d'être tellement important…  

Merlin... Je ferme les yeux en silence, me contentant juste de la serrer contre moi. Que dire ?
Je sais que je ne devrais pas, la raison me dit de prévenir Aileen mais je sais que je ne le ferait pas plus maintenant qu'auparavant. Flora n'a pas besoin d'elle en fait. Sa présence ici dans son état en est la preuve flagrante. Amnésique et à bout de force, elle m'a cherché, car elle a besoin de moi. Comme elle est resté dans mes pensées et mes rêves depuis la dernière fois... Et même si je ne devrait pas me montrer si familier, je ne peux pas non plus la repousser. Car oui, il y a ce quelque chose entre nous qui fait que.

"Shhhh Flora..."

Et j’attends qu'elle se calme. Je ne sais pas ce que je vais faire, et limite ça n'a plus tellement d'importance à présent. Elle a besoin de moi, c'est ce qui compte en cet instant. Doucement, je la berce contre mon cœur battant la chamade. Je ne devrait pas mais c'est incontrôlable, et au fond de moi je sent la bête hurler tandis que je repousse la vague de sentiments qui remonte dans ma gorge. Et je grogne de contentement. Mine.



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MessageSujet: Re: Les soupirs du passé voguent sur les vagues de la mémoire... [Lazar]   Les soupirs du passé voguent sur les vagues de la mémoire... [Lazar] EmptyMer 7 Jan - 23:44




Le vent souffle... Regarde-moi !


Flora s'agrippe à lui comme si elle avait peur de s'envoler avec le vent qui essaye de décrocher les planches de la cabane. Elle sent le corps de Lazar contre le sien et peut le comparer à de la lave en fusion. Ça la brûle autant que le reste, plus encore même étant donné que sa chaleur corporelle s'ajoute à la sienne quand ils se touchent. Mais elle s'accroche quand même, se retenant à lui pour ne pas s'effondrer, pour ne pas se noyer au milieu de la brume qui essaye de l’étouffer, qui rentre dans sa tête en pénétrant sa bouche, ses yeux, son nez et ses oreilles, cette brume qui, non contente de lui masquer sa mémoire, semble vouloir la faire suffoquer.

Mais non, il ne faut pas, elle ne peut pas la laisser faire et s'endormir à nouveau, pas cette fois, pas alors qu'elle est enfin sortie, que son monde s'est agrandit... pas maintenant qu'elle a mit un nom sur ce visage flou et sur cet endroit... alors elle respire. Elle prend de longues inspirations et souffle doucement, essayant de se calmer comme le lui a conseillé l'infirmière. Elle s'imagine en train de souffler la brume hors d'elle-même, et ça fonctionne. Au bout de plusieurs longues minutes... elle ne pleure plus, elle respire calmement. La brume est partie... Flora se sent presque bien, elle a toujours aussi chaud, mais elle se sent plus calme, moins tendue.

Ses bras retombent le long de ceux de Lazar, elle ne s'agrippe plus à lui, elle n'a plus peur de disparaitre où de se noyer et la conscience qu'elle a de ses bras autour d'elle lui rappellent qu'elle est bien là où elle pense être et que ce n'est pas un écho quelconque, une hallucination... non, c'est réel. Et le réel fait du bien... Elle laissa son front se poser contre l'épaule de cet homme dont elle ne sait rien, mais qu'elle connait. Elle le connait forcément, c'est une certitude, mais ça ne revient pas. Tant pis, ça viendra plus tard. Elle se force à exagérer sa respiration pendant encore un moment, puis elle se redresse, tremblante, vacillante, mais un léger sourire se dessine sur ses lèvres et s'y attarde pendant que ses yeux trouvent lentement le chemin de ceux de Lazar.


- J'ai... j'ai réussi, je me suis calmée toute seule je... d'habitude je n'y arrive pas et là...


Son sourire se fait plus franc puis se change en grimace. La migraine est revenue. Elle est moins violente que certaines fois mais quand même... La jeune fille visualise une potion en se disant que si elle pense très fort qu'elle l'a prise ça fonctionnera peut-être... mais en fait non. Alors elle soupire et sourit à nouveau d'un air gêné même si on voit dans ses yeux le reflet de sa douleur.


- Les médicaments qu'on prend dans son imagination ne marchent pas... j'imagine que je le savais... comme ça au moins je le sais de nouveau.


La jeune fille regarde un instant une mèche de cheveux qui boucle légèrement sur le front de l'homme qui se tient en face d'elle puis, sans se demander si elle peut le faire, si elle en a le droit où si c'est correct, elle lève impulsivement la main pour l'écarter doucement, frôlant le front de Lazar du bout de ses doigts. La mèche revient se placer exactement là où elle était avant, Flora la repousse à nouveau mais ça ne sert à rien. Alors elle ferme les yeux et se masse les tempes un instant avant de les rouvrir. Le vent hurle toujours... elle a envie de courir dans la neige. Elle sait qu'elle n'en a pas la force, elle ne sait même pas s'il neige où non... c'est juste une envie qu'elle a, courir dans la neige, fourrure au vent...

- Je suis désolée... je ne devrais pas imposer ça à qui que se soit je... je dois être difficile à suivre et à supporter c'est juste... je sais pas...


Elle lève à nouveau les yeux vers lui et reste silencieuse un moment, comme si elle essayait de répondre elle-même à ses questions.

- Je crois que je voulais que tu sois réel...
 



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MessageSujet: Re: Les soupirs du passé voguent sur les vagues de la mémoire... [Lazar]   Les soupirs du passé voguent sur les vagues de la mémoire... [Lazar] EmptyJeu 8 Jan - 0:47

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But it's so cold and I don't know where
...
And I wanna kiss you, make you feel alright
I'm just so tired to share my nights
I wanna cry and I wanna love
But all my tears have been used up...
On another love, another love…
♪♬


Je la laisse s'accrocher à moi, pour ainsi dire je m’agrippe inconsciemment à elle aussi. La fièvre la rend aussi chaude que moi, sauf que moi j'y suis accoutumé depuis le temps. J'essaye de l'apaiser en lui caressant les cheveux et le dos, tout en serrant les dents. Je déteste la sentir souffrir, j’aimerai absorber cette douleur et la faire mienne. J'ai l'habitude maintenant, la souffrance est presque devenue une amie pour moi. Mais voir son visage déformé, sentir son corps crispé et son souffle se perdre, ca me rend fou. J'en tremble de frustration.

Peu à peu je la sent se détendre et expirer doucement. Je ne bouge pas lorsque ses mains retombent, et avant qu'elle ne bouge son visage et pose son front sur mon épaule, je hume son odeur et me permet un long soupir de soulagement avant de sentir mes lèvres s'ourler d'un petit sourire intimidé quand ses grands yeux noirs rencontrent les miens et que nos corps s'écarte l'un de l'autre.

- J'ai... j'ai réussi, je me suis calmée toute seule je... d'habitude je n'y arrive pas et là...

Je ne suis pas surpris, en fait cela confirme ce que j'avais deviné... La grimace qui déforme son visage hagard m'intrigue cependant. L'une de mes mains remonte pour se poser sur sa nuque tandis que je l'interroge du regard. Avant qu'elle ne réponde, je sais. Je voie cette lueur vacillante de peine et je me crispe. Je déteste le fait de ne pas pouvoir lui prendre cette douleur !

- Les médicaments qu'on prend dans son imagination ne marchent pas... j'imagine que je le savais... comme ça au moins je le sais de nouveau.  

Un sourire triste et ma main glisse pour libérer sa nuque. Dans ma tête une idée fixe naissait, l'idée de créer un sortilège pouvant la soulager. Et puis sa main frôla mon front, repoussant une mèche rebelle qui revint à sa place. Une seconde fois. Et mon cœur résonne dans ma poitrine, tel un petit tambourin... Et ce petit geste m’émeut aux larmes. Malgré la douleur lancinante de sa migraine, elle s'occupe de moi.  Malgré son amnésie et la perte de ses souvenirs, elle est là...

- Je suis désolée... je ne devrais pas imposer ça à qui que se soit je... je dois être difficile à suivre et à supporter c'est juste... je sais pas...  

Mes mains cheminent doucement sur ses tempes et commence des petits mouvements circulaire. Un petit truc qu'un ami moldu m'a appris pour soulager les maux de têtes... Et je lui souris. A quoi bon répondre ? Il n'était pas désolé qu'elle soit là. Elle n'était pas difficile à supporter, il avait vu bien pire, genre Khaleesi, Niagara ou Hailey...


  Je crois que je voulais que tu sois réel...  

Mes mains se figent et se posent en coupe autour de son jolie minois tandis que du bouts de mes doigts je lui caresse le visage. Les pommettes, puis je descend sous les oreilles avant de remonter peu a peu sur le menton pour repartir vers le front par l’arrête de son nez. Massage relaxant.

"Je crois que tu avais besoin de savoir que j'étais réel. Et je le suis tu vois..." Ma gorge se serre. Je viens de caresser ses lèvres du plat de mes pouces. Je déglutit. Je revoit le baiser, puis son visage blafard lorsqu'elle reposait inconsciente à l'infirmerie et toutes les émotions bouillonnent en moi. J'ai eut si peur de la perdre alors que je ne devrait pas ressentir cela aussi intensément. Je n'ai pas le droit... Et pourtant !!!

" Tu as eut un accident grave Flora, tu as eut de la chance d'en sortir vivante. Il te faudra du temps pour te remettre et retrouver tes souvenirs, mais tu pourras toujours compter sur moi... "

Comment aurai-je réagit si elle ne s'était pas réveillé ? Je n'ose même pas y penser... Je la regarde gravement et dépose un baiser sur son front.




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MessageSujet: Re: Les soupirs du passé voguent sur les vagues de la mémoire... [Lazar]   Les soupirs du passé voguent sur les vagues de la mémoire... [Lazar] EmptyJeu 8 Jan - 10:54




Le vent souffle... Emporte-moi !


Ces doigts qui massent ses tempes puis caresse doucement son visage font beaucoup de bien à la jeune fille. Elle ne se rend pas tout de suite compte de ce qu'il est en train de faire, focalisée sur la douleur elle met quelques instants à identifier les signaux qu'elle reçoit comme étant le contact de ses mains sur sa peau brûlante. C'est plaisant, apaisant… elle ferme les yeux et le laisse continuer tout en ayant l'impression que la douceur de ce qu'il lui fait repousse lentement la souffrance dans la brume…

Il est réel…

Elle n'a pas simplement imaginé une présence comme elle l'a déjà fait souvent depuis son premier réveil, ce n'est pas une chimère, une illusion où un espoir… il est réel. Comme tout ce qu'elle a déjà réussi a identifier comme étant « réel », elle ancre cette sensation au plus profond d'elle-même pour s'en servir plus tard, quand elle glisserait à nouveau dans les volutes brumeux, flous et tumultueux de son esprit indécis et en équilibre sur le peu de raison qu'il lui reste.

Au bout d'un moment, quand il lui dit qu'elle peut compter sur lui, la jeune fille ouvre les yeux et lui adresse un regard rieur et un sourire amusé typiquement « Floriens », son expression reste un instant celle qu'elle aurait pu avoir si facilement avant son accident. Elle peut compter sur lui...


- Je sais...


Elle ne sait pas comment elle le sait, mais c'est là, quelque part. Elle peut compter sur lui. Elle le sait parce qu'il vient de le lui dire, mais elle a l'impression qu'elle le savait déjà avant, que c'est aussi pour ça qu'elle est là, et probablement pour cette raison, entre autre, qu'elle voulait tant qu'il soit réel. Elle peut compter sur lui.

L'expression tellement naturelle qu'elle avait disparaît comme la flamme d'une bougie qu'on aurait soufflée. Elle pose doucement ses doigts à l'endroit de son front qu'il a embrassé quelques instants plus tôt. Encore quelque chose de réel. Ne pas oublier. Ne plus oublier… garder le réel présent et chasser l'illusion. La faire partir le plus loin possible, l'empêcher d'avoir autant d'emprise sur elle, la repousser…

Prise dans ses étranges réflexions, Flora ne sent pas la brume qui revient et qui l'environne à nouveau. Brusquement elle fronce les sourcils et secoue doucement la tête comme si elle répondait négativement à une question interne. Elle repousse ses cheveux d'un geste incertain et regarde autour d'elle, semblant se demander où elle peut bien se trouver et pourquoi elle y est. Son regard, d'abord incapable de se fixer où que se soit, rencontre celui de Lazar et s'y plante doucement. C'est un regard à la fois vide et perdu mais qui semble intrigué, surpris de voir ces yeux à cet endroit là. Elle ferme les siens et secoue à nouveau la tête en cherchant un point d'ancrage pour son esprit qui ne demande qu'à s'éteindre, qu'à dormir à nouveau. Elle rouvre les yeux, respire, regarde la mèche qui boucle encore sur le front de Lazar et la repousse encore une fois d'un geste tremblant… encore une fois ? Ce simple geste la ramène d'un seul coup. Elle l'a déjà fait. Elle le regarde un instant sans comprendre, pose ses doigts brûlant sur le front de l'homme qui la regarde… puis le repousse doucement avant de se lever.


- Attends...


D'un pas incertain elle sort de la pièce et revient quelques instants plus tard, de la neige plein les mains. Elle a finit par tomber, ça semblait pouvoir arriver à chaque instant depuis plusieurs jours déjà. Elle s'assied à nouveau sur le lit et, sans prévenir, plaque doucement une poignée de neige fraîche sur le front de Lazar. Elle prend ensuite la seconde et refait la même chose. Elle essuie ensuite ses mains mouillées et rougies par le froid sur sa nuisette. Marcher dans la neige lui a fait du bien, c'était frais, le vent aussi, même s'il semble s'être apaisé un peu. Elle se sent presque lucide.

- Comme ça toi aussi tu as moins chaud… t'as l'air aussi brûlant que moi. Tu es malade ?


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MessageSujet: Re: Les soupirs du passé voguent sur les vagues de la mémoire... [Lazar]   Les soupirs du passé voguent sur les vagues de la mémoire... [Lazar] EmptyJeu 8 Jan - 16:23

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Je m'écarte vivement après avoir déposé le baiser sur son front, oppressé. C'est comme si j’avais reçu un coup de poing dans l'estomac. J'entrouvre les lèvres et baisse les yeux en reprenant mon souffle. Bouse. Je n'aurait pas du être aussi familier avec Flora... J’aurai du continuer de l'éviter et rester loin d'elle. Enfin, c'est ce que je faisait, jusqu'à ce qu'elle se pointe ici. Comme la première fois. Avant l'accident. Quand je l'ai embrassé... Je ferme les yeux sous le souvenir et grimace sans m'en rendre compte. Je le regrette ce baiser mais je ne peux pas revenir en arrière, ce n'est pas comme si j'avais un retourneur de temps. Maintenant j’ai cette boule dans le ventre qui me rend dingue...
Ce regard qu'elle m'a lancé, et ce petit sourire juste avant qu'elle me lance qu'elle savait.
C'était elle. Flora. Ma Flora. Celle d'avant l'accident, celle qui a fait naître cette tumeur en moi qui grandit jour après jour, malgré moi. Pas cette pâle copie insipide. Cette jeune femme fragile et perdue qui m'émeut et dont je voudrait soulager la peine.  Merlin, je ne veux pas la perdre et en meme temps je ne peux pas ressentir ce sentiment qui m'enveloppe quand je pense à elle. Comment pourrait-je à nouveau aimer alors que je me hait ? Alors que ca n'apporte que douleur et problème ? Caroline est morte par ma faute, Flora en était à deux doigts. Même si je n'étais pas là, je sais que je suis en partie responsable. Elle mérite tellement mieux qu'une bête, un semblant d'humain tel que moi !

Je la regarde poser ses doigts de pianiste pile où je l'ai embrassé et retient mon souffle. Je hausse un sourcil devant ses mimiques avant que ses yeux ne capture les miens et qu'elle vienne toucher mon front à nouveau, me faisant baisser les yeux instantanément. Elle me repousse doucement et je ne réagit pas lorsqu'elle quitte la pièce. A vrai dire, je mène un combat intérieur. Partir ou rester. Appeler ou rester silencieux. Me battre ou rendre les armes ? Accepter ou refuser ?
Pleins de questions tournent dans ma tête, et je n'arrive pas à décider. Quand elle est loin c'est tellement plus simple de la repousser, de garder la tête froide. Quand je sent son regard sur moi ou son odeur, mon cœur manque un battement avant de s'emballer et je devient faible.

Elle revient dans la pièce mais je suis là sans l'être vraiment. Je ne remarque pas la neige dans ses mains glacées. Je reste assis, car j'ai chu sur le lit lorsqu'elle m'a repoussé quelques minutes auparavant. Elle a besoin de moi soit, mais est-ce la meilleure solution ? Et tandis que je m'interroge, une morsure glacé m'étreint et me coupe le souffle. Dans le même moment, mes muscles se sont bandés, mes crocs et mes griffes sont sortis mais je réussit à me contenir et à ne pas la blesser par un mouvement réflexe. Elle a oublié qui je suis vraiment... Les mâchoires crispées, je régule ma respiration tandis que je la regarde essuyer ses mains sur sa nuisette. Nuisette ne couvrant d'ailleurs pas grand-chose de son anatomie... Dire qu'elle est sortie comme çà !

- Comme ça toi aussi tu as moins chaud… t'as l'air aussi brûlant que moi. Tu es malade ?   

Déglutissant, je me mord la lèvre inférieure et soupire calmement, du moins en apparence...

" Oui, c'est l'un des nombreux effet de ma maladie mais j'ai l'habitude maintenant. Toi par contre il faut que tu restes au chaud et que tu ne prennes pas froid. Tu n'aurais pas du sortir ainsi...

Une fine pellicule de sueur fait luire ma peau, mais ce qui est le plus amusant, c'est la chair de poule qu'elle a fait naître juste en me touchant le front... Ma tête persiste à refuser mais mon corps et mon cœur ont déjà fait leur choix, malgré moi. Je le sais tout au fond de moi même si je refuse de l'admettre enfin. Je ne veux pas.

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MessageSujet: Re: Les soupirs du passé voguent sur les vagues de la mémoire... [Lazar]   Les soupirs du passé voguent sur les vagues de la mémoire... [Lazar] EmptyJeu 8 Jan - 17:02




Le vent souffle... Caresse-moi !


Des conseils, des reproches même… Flora fronce les sourcils. Et comment aurait-elle dû sortir alors ? Elle n'avait même pas le droit de se tirer toute seule de son lit normalement. Et pourquoi est ce que cet homme, à la fois réel et illusoire, disait des choses qui semblaient aller à l'encontre de ce qu'il pensait vraiment ? Il était clair qu'il voulait qu'elle soit là, ça se lisait sur presque la totalité de sa physionomie. Il luttait contre ses propres réflexions, contre des choses qui la dépassaient totalement, mais son trouble était palpable. Elle s'agenouille sur le lit à côté de lui et prend son visage entre ses mains… quelque chose ne va pas. Elle le regarde intensément pendant quelques secondes, comme si elle essayait de regarder à l'intérieur de sa tête, et fait pareil avec ses mains… et puis elle sursaute, prend sa propre tête entre ses mains et gémit de douleur.

Un flash, une image, une vision… un souvenir ! Quand ils arrivent ça fait toujours tellement mal qu'elle les repousse le plus loin possible mais là ça ne marche pas. Elle serre les dents en se griffant la tête sans même s'en rendre compte. Sa respiration s'accélère, elle ne voit plus rien, tout est noir et ça tourne de plus en plus vite aussi bien dans sa tête qu'en dehors. Elle va perdre connaissance, c'est toujours comme ça que ça se termine d'habitude. Ses souvenirs essayent de revenir et ça la fait dormir… non ! Dormir est exclu, le réveil fait plus mal que tout le reste. A force de se crisper en se recroquevillant sur elle-même, elle finit par tomber du lit. Elle se roule en boule en serrant sa tête entre ses mains le plus fort possible comme si ça pouvait l'aider à chasser la douleur. Elle gémit à nouveau et des larmes de souffrance et de frustration se mettent à couler sur ses joues… elle déteste être comme ça, elle déteste cette impression de faiblesse extrême, elle déteste ne pas réussir à s'en sortir !

Dans sa vision elle entend un grondement menaçant, familier, terrifiant et rassurant à la fois. Elle gémit. Un truc glacé frôle son coude… de la neige, elle a dû la faire tomber quand elle en a mit sur le front de Lazar… Elle la prend vivement et se la colle sur le front, frottant vivement son visage jusqu'à le rendre rouge… la douleur est passée. Le choc du froid l'a détournée une seconde de sa douleur, et ça a fonctionné. Elle se redresse faiblement, se hisse sur le lit , faisant attention à chacun de ses mouvements histoire de ne pas déclencher une nouvelle vague, et reprend lentement son souffle. Elle reste immobile et silencieuse pendant un long moment puis se redresse et sourit faiblement.


- Je… désolée… ça arrive quand quelque chose me revient en mémoire c'est…


Elle soupire, les yeux fixés sur le drap entre eux. Personne ne devrait avoir à la voir comme ça, elle déteste ça...

- Bref… je suis désolée…


Elle lève la main vers lui en lui adressant un regard intrigué. Elle hésite une seconde puis touche sa bouche avec douceur, caressant ses lèvres quelques instants. Subitement son regard devient à la fois extrêmement doux, presque tendre, et terriblement triste.

- Je me souviens de mon loup… je l'aime, le vent dans ma fourrure c'était ça, c'était moi… j'aime devenir mon loup...


Elle laisse sa main retomber.

- Toi t'es obligé… t'es obligé et ça te fait mal. Je suis désolée… est-ce que je peux t'aider ? Est-ce que je t'aidais avant ?


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MessageSujet: Re: Les soupirs du passé voguent sur les vagues de la mémoire... [Lazar]   Les soupirs du passé voguent sur les vagues de la mémoire... [Lazar] EmptyVen 9 Jan - 14:13

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Elle ne me répond pas. Je ne m'en offusque pas. On doit lui seriner ça tout le temps depuis des jours. Je lui reproche le fait d’être sortit mais au fond, je suis heureux qu'elle l'ai fait. Si quelqu'un à remarquer son absence, ça doit être la folie au château mais je ne peux me résoudre à la renvoyer. Elle a besoin de moi, même si au fond j'ai autant besoin d'elle. Je profite de sa présence dans ma chambre. Je m’imprègne de son odeur, savoure chaque attouchement, mouvement. La Flora que je connaît n'est plus là et au fond, elle me manque ; mais la révolution qu'elle a déclenché chez moi n'as pas cessé pour autant. Et la frêle et perdue jeune femme qui est auprès de moi en rajoute une couche.

Quand elle plonge son regard dans le mien, après s’être agenouillé à mes cotés, je ne suis que tension, questions et contradictions. Soudainement, elle sursaute, et grimace de douleur...

" Flo ? " Je demande doucement, sans oser la toucher. J'hésite à la pendre dans mes bras et je le regrette quand elle se retrouve par terre. Je voit bien qu'elle souffre et ca me rend fou ! Je me redresse vivement, bien décidé à agir cette fois. Prévenir l'infirmerie,  appeler un médicomage, voir à la transporter moi-même à Sainte-Mangouste, bref tout plutôt que de rester passivement à la voir souffrir !

Elle gémit puis frotte son visage énergiquement avant de se redresser petit a petit et se hisser sur le lit. Et moi, je reste debout planté là à ne pas savoir comment réagir... Ou plutôt à vouloir agir sans pouvoir le faire. Car je sais qu'à l'instant où je préviendrait Aileen, Adrianna n'aura d'autre choix que de me suspendre et à partir de là, je ne pourrait plus voir Flora. Je penche la tête sur le coté et m’assoit à nouveau sur le lit sans m'en rendre vraiment compte. Peut-être était ce là, la meilleure solution...

- Je… désolée… ça arrive quand quelque chose me revient en mémoire c'est…    

Sa voix résonne dans la pièce mais je ne réagit pas. Perdu dans mes pensées, analysant cette possibilité avec plus en plus de sérieux. Ce serait l'idéal pour elle comme pour moi, après tout si ce n'est le baiser, rien de répréhensible n'était arrivé entre eux. Il y aurait bien une investigation... et le secret de Flora serait sans doute découvert. Je ne pouvait pas lui faire ca...
Elle souffrait déjà bien assez. Mais je ne peux pas rester à ne rien faire non plus...

- Bref… je suis désolée…  

Je ne fais pas attention à son bras se rapprochant, je ne vois pas son regard en biais. Je sent pourtant qu'elle va me toucher et je me fige quand ses doigts caressent mes lèvres. Un puissant frisson remonte le long de ma colonne vertébrale... Mon cœur pulse, ma respiration s'accélère... Mes yeux se ferment d'eux même sous le doux contact.

- Je me souviens de mon loup… je l'aime, le vent dans ma fourrure c'était ça, c'était moi… j'aime devenir mon loup...  

La chaleur de son contact disparaît quand sa main retombe, et je ressent un grand vide s'emparer de moi. Elle se souvient ? Je baisse la tête.

- Toi t'es obligé… t'es obligé et ça te fait mal. Je suis désolée… est-ce que je peux t'aider ? Est-ce que je t'aidais avant ?  

Un sourire amer étire mes lèvres en l'entendant.
Elle m'agace.
J'ai envie de la secouer pour faire revenir ses souvenirs, sa mémoire. Pour retrouver la Flora d'avant. Celle maître d’elle-même, sachant appuyer là où ça fait mal. Celle que j’apprécie pour sa maturité, son franc parlé et sa détermination. Celle que j'aime au fond ? Peut-être oui, je ne sais pas. Je ne sais plus. Et puis à quoi bon ? La jeune femme qui me fait face n'est pas « ma » Flora. Où peut-etre est-elle une partie que je  ne connaissais pas ?
Pourquoi c'est seulement quand on a perdu quelqu'un qu'on réalise ce qu'on ressent vraiment pour eux ?

Je me lève d'un mouvement rapide et fluide, passe une main dans mes cheveux et finit par m'appuyer contre le mur opposé du lit.

" Non. " Je soupire. " T'es plutôt douée pour me compliquer les choses en fait... Te souviens-tu de qui je suis ? Lazar, certes mais encore ?"

Je lui lance un regard triste et reprend.

" Je suis l'un de tes professeurs... Celui de sortilèges et enchantement. Ainsi que de duel.Tu m'as rejoins ici peu de temps avant ton accident, pour m'avouer que tu avais découvert mon secret et me confier le tien. Tu comprends dans quel situation délicate tu nous places à être revenue cette nuit et ce qui arrivera par la suite si quelqu'un nous trouves ensemble ? "

Je baisse les yeux après ma question. Je ne mentais pas, j'omettais juste quelques points inutiles désormais. Il était possible qu'elle oublie que je l'ai embrassé. Peut-être même qu'elle ne se souviendra jamais de son béguin de jeune femme pour un prof. Ce qui est le plus simple pour tout les deux. Car elle n'est plus la même à présent, et cette fragilité qu'elle dégage, je ne peut pas le supporter. Je ne la reconnaît pas. En cet instant, je donnerais tout pour retrouver l'ancienne Flora, quitte à tout envoyer valser.
Juste pour revoir cette flamme dans son regard après l'avoir embrassé...



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MessageSujet: Re: Les soupirs du passé voguent sur les vagues de la mémoire... [Lazar]   Les soupirs du passé voguent sur les vagues de la mémoire... [Lazar] EmptyVen 9 Jan - 21:56



Le vent souffle... Caresse-moi !


Contre toute attente, Flora se met à sourire... d'un air amusé après un petit temps de réflexion. Le mal de tête a disparu, rien n'essaye de s'imposer à son esprit et les paroles de « monsieur le professeur » semblent porter un peu plus que depuis le début de cet étrange morceau de soirée... Alors comme ça il est prof hein ?

- « dans quelle situation délicate » je nous place ? Tu dis que tu es mon professeur, alors d'après ce que je peux voir depuis tout à l'heure, le fait que je sois venue te voir ce soir n'est pas vraiment la situation la plus « délicate » que nous ayons à gérer. Où alors je me trompe, mais je ne le pense pas.


Elle repousse distraitement une mèche de cheveux qui lui chatouille la joue d'un geste tellement habituel que s'en est troublant… et puis son regard semble perdre de son assurance. Elle fixe le vide un moment d'un air las puis se « réveille » un peu à nouveau.

- J'ignore si j'ai bien compris mais je doute de me tromper… à mon avis il y a quelque chose de plus, même si tu ne m'en parles pas. Peut-être n'est ce rien d'officiel, où même d'admis si j'en crois tes réactions… mais il y a quelque chose.


Flora réfléchit quelques instants, se lève et parcourt la pièce au hasard, perdue dans ses pensées. Son pas donne l'impression d'être toujours aussi faible et elle n'a pas reprit de couleurs, mais elle a l'air de moins s'en préoccuper… de se sentir mieux en quelque sorte. Elle s'arrête et le regarde sans rien dire pendant un moment avant de reprendre.

- D'après ce qu'on m'a raconté, je suis une élève brillante et sencée, on me pense même plutôt mature pour mon âge. Ça veut dire que je sais réfléchir… donc je suis pense vraiment que je ne me trompe pas. Tu connais mon loup, je n'en ai parlé à personne depuis mon réveil, personne n'y a fait allusion, et tu es au courant. Je ne l'aurais pas dis à n'importe qui si je suis si intelligente que ça. Et j'ai découverts ton secret, si tu le garde c'est pour une bonne raison et je ne vois personne d'autre ici… je dois donc faire partie des rares personnes au courant...


Elle revient vers le lit et s'y laisse tomber en tailleurs, un filet de sueur recouvre son front… elle n'a plus l'habitude de communiquer ou de réfléchir autant… Elle se masse les tempes une seconde tout en essayant de faire le tri dans tout ce qui passe dans sa tête mais c'est compliqué, il y a beaucoup de choses qui s'y bousculent et de la brume en pagaïe...

- Je te fais confiance si je t'en ai parlé, et tu dois aussi me faire confiance étant donné que tu n'as visiblement pas eu de soucis à ce sujet par ma faute...


Flora s'allonge sur le lit, une main sur son front à l'endroit où il l'a embrassée un peu plus tôt. Elle sourit légèrement, se disant que décidément, un prof n'est pas supposé agir comme ça avec l'une de ses élèves, aussi brillante et mature qu'elle soit… et qu'elle ne s'est donc pas trompée. Elle se souvient aussi que c'est sa présence qui l'a aidée à faire passer son mal-être plusieurs fois depuis qu'elle est arrivée dans la cabane hurlante… pourquoi ? Et pourquoi avait-elle tant besoin de le voir ?

- Et j'ai l'impression… je sais pas… que moi aussi...


Elle grimace légèrement, la migraine revient. Moins vive, moins brutale, mais la douleur lancinante est à nouveau là. Elle soupire doucement et ouvre les yeux pour contempler le plafond. Qu'elle aussi quoi ? Elle l'avait … elle avait mit un mot sur l'impression qu'elle avait, un nom sur cette chose qui faisait battre son coeur plus vite quand il la touchait, quand il l'avait embrassée sur le front et quand il l'avait prise dans ses bras… mais il avait disparu, s'était échappé… comment un simple mot pouvait-il lui filer entre les doigts d'une telle manière ? C'était terriblement frustrant...

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MessageSujet: Re: Les soupirs du passé voguent sur les vagues de la mémoire... [Lazar]   Les soupirs du passé voguent sur les vagues de la mémoire... [Lazar] EmptySam 10 Jan - 2:54

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♬♪... I'd give anything just to be with you again but it's not the right time
And I'd give anything just to feel you on my skin ...
♪♬


C'est un sentiment étrange qui s'empare de moi. Ou plutôt deux contradictions. L'agacement et l'attendrissement. Son silence, je ne le relève pas. Je l'observe, réfléchissant dans le même temps afin de savoir lequel des mes collègues est d'astreinte. Et puis je finit par lever les yeux au ciel. Je vais envoyer mon patronus trouver SK. Le directeur des serpentards, et accessoirement mon meilleur ami. Il fera remonter les informations à Adrianna si nécessaire, j'aurais la nuit pour faire ma lettre de démission j'imagine. Son petit sourire amusé m'intrigue. Qu'a t-elle donc en tête ?

- « dans quelle situation délicate » je nous place ? Tu dis que tu es mon professeur, alors d'après ce que je peux voir depuis tout à l'heure, le fait que je sois venue te voir ce soir n'est pas vraiment la situation la plus « délicate » que nous ayons à gérer. Où alors je me trompe, mais je ne le pense pas.  

Surpris je la regarde en plissant les yeux. Tiens donc, sa verve est revenue ? Ca tombe bien, j'en ai un peu marre de l’apathique copie de ma meilleure élève...

" La dernière fois, tu n'étais pas dans ma chambre en déshabillé, en plein milieu de la nuit. Je ne vois pas pire situation compromettante si quelqu'un se pointait maintenant, tu ne trouves pas ? Toi, alanguie sur ma couche à moitié nue... Je ne suis qu'un homme. Non pire, une bête... "

Je secoue la tête quand je la vois se lever et se promener de son pas hésitant. Elle s’arrête et me toise. J'ai limite l'impression de revoir la Flora d'avant l'accident. Je réprime le petit sourire en coin quand elle reprend.

- D'après ce qu'on m'a raconté, je suis une élève brillante et sencée, on me pense même plutôt mature pour mon âge. Ça veut dire que je sais réfléchir… donc je pense vraiment que je ne me trompe pas. Vous connaissez mon loup, je n'en ai parlé à personne depuis mon réveil et vous êtes au courant. Je ne l'aurais pas dis à nimporte qui si je suis si intelligente que ça. Et j'ai découvert votre secret, si vous le gardez c'est pour une bonne raison et je ne vois personne d'autre ici… je dois donc faire partie des rares personnes au courant...  

" Tu as oublié arrogante et obstiné dans la description. Mais c'est tout à fait ça. Tu es une jeune femme remarquable, la meilleure de Poudlard même. Tellement douée que tu m'avais demandé des séances de concentration et que j'avais dans l'idée de faire de toi mon apprenti, car tu es intelligente oui, mais en plus tu es une duelliste hors pair... Quand à mon secret, ce n'en est pas vraiment un. Tu l'as découvert parce que tu es bonne observatrice. Tout les parents d’élèves le savent, ainsi que l'équipe pédagogique. C'est plus le fait que je n'aime pas en parler... "

Ma désinvolture me surprend, de même que mes piques et mes propos. Mais elle m'agace et m'amuse dans le même temps. Je lui ai dit pour le tutorat et mon projet, elle pourra en déduire les causes de notre pseudo familiarité...
Quand je la voit choir sur le lit en se massant les temps, je me demande si je ne devrait pas la faire taire et la ramener presto à l'infirmerie...

- Je te fais confiance si je t'en ai parlé, et tu dois aussi me faire confiance étant donné que tu n'as visiblement pas eu de soucis à ce sujet par ma faute...  

Je lève les yeux au ciel. Visiblement elle est dans un monologue et ne m'écoute pas. J'attrape de quoi m'asseoir, sans utiliser ma magie car je commence à fatiguer avec les transformations de ses derniers jours et les longues nuits sans dormir... Je grimpe sur le tabouret de bar et me cale le dos contre le mur. Je dois avoir des cernes de géant sous les yeux et un séance de rasage ne serait pas du luxe... Avec un bon bain relaxant. Et une bonne bouteille aussi. Et de quoi se sortir Flora du crane... Katherine peut-être... Du sexe sauvage et bestiale, ce serait parfait...

-  Et j'ai l'impression… je sais pas… que moi aussi...  

Je  baisse les yeux et attend la suite mais au vu de la grimace déformant ses lèvres, j'en déduit que les migraines reprennent. J'attends quelques longues minutes, puis lance :

" L'impression ? Que toi aussi tu devrais dormir au lieu de t'épuiser à chasser des chimères ? Soit un peu raisonnable Flora, tu n'es pas la seule malade ici au cas où tu l'aurais aussi oublié. Je vais appeler ton directeur de maison, il te ramènera à l'infirmerie... "


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MessageSujet: Re: Les soupirs du passé voguent sur les vagues de la mémoire... [Lazar]   Les soupirs du passé voguent sur les vagues de la mémoire... [Lazar] EmptySam 10 Jan - 10:41



Le vent souffle... Caresse-moi !


La jeune fille soupire. Il veut encore la renvoyer.

- Laisse tomber, je peux rentrer toute seule...


Il avait raison quand il parlait de la voir habillée comme ça dans la chambre d'un professeur, si son directeur de maison voyait cette scène, Lazar serait sans doutes renvoyé. Elle n'a pas envie qu'il s'en aille définitivement.

Elle se redresse lentement, en poussant un soupir discret. D'après ce qu'il vient de lui dire, ils sont plus proches qu'un professeur et une élèves standard parce qu'il s'occupe d'elle pour en faire son apprentie. Soit… Elle garde l'impression que ce n'est pas tout, mais que se soit vrai où non, il n'a clairement pas la moindre envie d'en parler. Pire… il veut qu'elle s'en aille… Elle se dit qu'il doit avoir raison, qu'elle doit être encore plus malade qu'elle ne le pensait étant donné qu'une espèce de douleur sourde vient de naître en elle. Ce n'est pas réellement douloureux, c'est juste qu'elle a l'impression que quelque chose compresse son estomac et son coeur… Une sensation très désagréable.

Flora passe une main hésitante dans ses cheveux, prend une respiration et se met debout. La pièce ne tourne pas trop autour d'elle et elle vacille moins que quand elle est arrivée. Dommage, elle n'avait pas envie de partir… Pourquoi ? Bonne question. Tant pis… elle n'a pas envie de se remettre à réfléchir maintenant de toute façon.


- Je ne sais pas ce que l'impression que j'avais signifiait… probablement rien j'imagine. En tout cas je suis désolée que tu aies perdu ton apprentie quand j'ai eu cet accident. Elle reviendra probablement quand j'aurais retrouvé la mémoire.


Partir, vite… la situation met Flora très mal à l'aise sans trop savoir pourquoi. Elle a toujours cette désagréable sensation dans la poitrine et sa migraine persiste.

- Bon...


Elle lève les yeux et le regarde un moment comme pour graver son image dans sa mémoire défaillante. Une phrase cinglante lui vient aux lèvres, comme si elle avait envie de lui dire quelque chose de blessant. Elle ignore pourquoi et l'idée lui déplait alors elle se contente de lui adresser un petit sourire triste avant de se détourner et de se diriger vers la porte. Elle fait un pas, puis deux, pendant à la sensation agréable et relaxante qu'elle pourrait obtenir si elle pouvait se transformer en loup dans la neige. L'idée la fait sourire légèrement et elle ouvre la bouche pour dire au-revoir… sauf qu'en fait non. Un vague couinement est sorti d'entre ses lèvres finalement. Elle rééssaye.. pareil… prise d'un doute, la jeune fille baisse les yeux et secoue sa patte, une petite araignée était en train de se balader sur la blancheur immaculée de sa fourrure… sans permission !

Et puis elle sursaute et se tourne vers Lazar en poussant un petit grondement interrogatif… et l'araignée qui était auparavant sur sa patte passe dans la limite de son champs de vision. La petite louve blanche remue la queue, saute sur l'ennemi aux pattes multiples et le plaque au sol. Ensuite elle se met à sauter joyeusement dans la pièce pendant un moment en jappant, toute contente de retrouver ces sensations qu'elle n'avait pu qu'imaginer depuis son premier réveil. Elle saute sur le lit et s'y assied en fixant son regard sur Lazar. Elle penche la tête sur le côté et gronde doucement, semblant lui demander sil veut jouer avec elle.

La douleur a disparu, la brume est partie et les questions ne sont pas aussi importante qu'elles ne l'étaient un peu plus tôt. Sa mémoire n'est pas revenue mais tant pis, elle n'en a pas besoin là maintenant tout de suite. Elle a juste envie de profiter. Elle regarde la porte, très tentée d'aller d'aller courir dans la neige… mais d'un autre côté elle a aussi très envie de rester jouer avec lui…


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MessageSujet: Re: Les soupirs du passé voguent sur les vagues de la mémoire... [Lazar]   Les soupirs du passé voguent sur les vagues de la mémoire... [Lazar] EmptyDim 11 Jan - 9:44

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And please yourself at the same time leave, leave
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Je lève les yeux au ciel quand elle soupire. On s'agace l'un l'autre, c'est tangible. Palpable, dans l'air confiné de la pièce. Je veux juste qu'elle parte...
J'ai été content de la voir jusqu'à un certain point, mais le changement de sa personnalité me pèse. Beaucoup plus que la perte de ses souvenirs. Ca limite, tu peux en fabriquer des nouveaux...

- Laisse tomber, je peux rentrer toute seule...  

Je la regarde de travers, pas convaincu par ses propos.

" Pas moyen, je t'accompagne... S'il t'arrivait quelque chose je ne me le pardonnerais pas. "

Tandis qu'elle se redresse, je descend de mon piédestal improvisé et attrape mon blouson. La lune n'est plus pleine depuis 2 jours, quand bien même je suis sous Tue-loup.

- Je ne sais pas ce que l'impression que j'avais signifiait… probablement rien j'imagine. En tout cas je suis désolée que tu aies perdu ton apprentie quand j'ai eu cet accident. Elle reviendra probablement quand j'aurais retrouvé la mémoire.    

Nouveau regard vers le haut, pour un peu on pourrait penser que je croit à ce Dieu des moldus...

" Tu n'as pas à être désolée. Ce n'est pas comme si tu avais provoqué ton accident et ta perte de mémoire intentionnellement Flora... Prend donc un blouson en passant, ce serait ballot de mourir à cause d'un coup de froid après ça... " Ce n'est pas que je veuille qu'elle parte... En fait si.

Un haussement d'épaules plus tard, j'enfile mon cuir et me dirige vers le bureau récupérer mon bien le plus précieux. Ma baguette. Non pas que j'en ai besoin, je suis parfaitement capable de canaliser et utiliser ma magie sans, et dans le silence s'il vous plaît ! Non, ce qui la rend particulière est le traitement spéciale qui l'a fait se transformer en yatagan lorsque la nécessité le demande. Le bon coté de ses jours de calfeutrement, c'est les recherche et entraînements plus poussés à la Wrestle et l'Oplon... En temps normal, je m'astreint à un programme quotidien régulier 2 heures par jour, à l'aube. Ce moment bénie où la nature se réveille... Mais c’est loin des 7 heures que je m'imposait avant mon arrivé ici. Bref, cette baguette je la gardais toujours sur moi. Question de sécurité.

-  Bon...  

Je prend appuie sur le rebord du bureau et attend. Je vois bien qu'elle n'a pas l'air décidé. Mon regard tombe sur un parchemin reçu plus tôt que je n'ai pas prit la peine d'ouvrir. Je m'en saisit quand un couinement me fait relever la tête perplexe.

Et là, je vois une animagii sous sa forme animale. M E R L I N.
Dans son euphorie, j'imagine que sa transformation la rend extatique, elle sautille autour de moi, aboyant de contentement.  
Elle s'immobilise sur mon lit, enfin, et gronde en me regardant.
Soit. Je soupire.

" Tout doux. Pas moyen... Tu crois que te transformer est bien raisonnable dans l'état de fatigue avancé de ton corps, ton flux magique et ton esprit ? Je te pensais plus intelligente..."

Je la regarde, mâchoire crispée et poing serré. Elle me rend dingue. Je ne la reconnaît plus et pour cause, ce n'est plus la même ! Depuis ce terrible accident !
Elle a déserté l'infirmerie pour venir ici et maintenant, elle se transforme... Et quoi ensuite ?? Elle n'a pas conscience des risques incommensurables qu'elle prend !  Et moi qui m'inquiète autant parce que je tient à elle alors que visiblement elle se fiche de sa propre vie ! Dire que je m'en rend malade depuis des semaines...

" Part." Mon regard est noir, l'ordre est clair, net et concis. Je bouillonne d'un mélange de colère, de frustration et d'irritation, entre autres.



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MessageSujet: Re: Les soupirs du passé voguent sur les vagues de la mémoire... [Lazar]   Les soupirs du passé voguent sur les vagues de la mémoire... [Lazar] EmptyDim 11 Jan - 13:23



Le vent souffle... Laisse-moi partir !


Ce que lui dit l'homme qui se tient devant-elle n'a pas beaucoup de signification pour la jeune louve à la fourrure immaculée. C'est comme si l'animal prenait toute la place, comme si la jeune fille n'était plus qu'une petite étincelle de vie au milieu de cet esprit qui n'a qu'une seule envie : jouer. Comme Flora est encore un peu présente, elle l'entend… mais le loup ne la laisse pas vraiment prendre le temps de comprendre. Elle a juste envie qu'il vienne jouer avec elle, qu'ils aillent courir tous les deux. Dans sa tête c'est la seule chose qui compte parce que c'est comme ça qu'elle pourra oublier toute la souffrance, toute la frustration et toutes les douleurs de ces dernières semaines.

Et puis il lui dit de partir. Non… il lui ordonne de partir… Choquée, la jeune louve fixe son regard sidéré sur lui, la gueule entrouverte. Elle a l'impression qu'il vient de lui balancer son poing en plein sur le museau, et encore, ça aurait fait moins mal. Plus que cet ordre, c'est son expression qui la fige… ce regard noir, un mélange de colère froide et de lassitude… elle a presque l'impression d'y lire une once de mépris. La louve a envie de lui arracher ces yeux qui lui font si mal, la jeune fille a juste envie de partir… partir le plus vite et le plus loin possible de ces yeux qu'elle ne connaît pas et qui la fusillent avec tellement de hargne. Alors c'est ce qu'elle fait… elle fuit.

La petite louve blanche s'engouffre dans l'escalier, fuse dans le souterrain, passe le saule cogneur sans même un frémissement et s'enfuit à fond de train en direction de la forêt interdite. Elle court longtemps, talonnée par cette sensation affreusement douloureuse d'abandon qu'elle ne comprend pas… Une fois arrivée à l'orée de la forêt elle s'arrête, hors d'haleine. Quelque chose ne va pas, elle ne devrait pas être aussi épuisée après une si petite course. La louve le sait… mais elle veut jouer, elle veut oublier ces yeux sombres qui la fixent toujours quelque part dans son esprit… et le manteau de neige immaculé semble parfaitement adapté à ce genre de choses… elle plonge sous la neige, en ressort, recommence, et puis encore une fois, et encore… et encore… Là ! C'est quoi ? Un lapin ?

Et elle entre dans la forêt en courant comme si sa vie en dépendant, poursuivant les bruits, les feuilles mortes, les petites créatures nocturnes… sans s'en rendre compte elle s'enfonce de plus en plus dans la forêt, revient vers sa lisière puis y retourne… pendant une suite de bonds particulièrement bien réussis, elle réveille une énorme araignée qui la poursuit un moment mais qui, incapable de rivaliser avec sa vitesse, laisse assez vite tomber. Flora est rapide, souple et rien ne peut l'atteindre ! Elle tient même la migraine à l'écart, les yeux, les mots… ça reste quelque part dans sa gorge et ça y fait une grosse boule douloureuse, mais elle n'y fait pas attention. Il y a de la neige partout, des trucs qui bougent dans tous les sens… c'est la première fois qu'elle se sent aussi bien, aussi libre, depuis son premier réveil !!

Ce petit jeu dure un long moment… Flora ne s'en rend pas compte, la louve non plus d'ailleurs, mais elle n'est pas du tout en état de se transformer à la base… cette simple métamorphose a sapé presque tout ce qu'il lui restait de vitalité, mais l'euphorie et le plaisir de ne plus avoir mal lui ont caché tout ça… et ça continue. Quand finalement la fatigue la jette à terre en plein bond, elle essaye de se redresser pendant un moment sans comprendre ce qui lui arrive… en vain. Elle se roule en boule dans la neige pour se reposer, à bout de forces, et reprend lentement son souffle.

La jeune fille en elle lui hurle presque de redevenir humaine, mais c'est l'humaine qui souffre depuis tout ce temps… la louve n'a pas mal, elle n'a pas non plus besoin de réfléchir aux raisons qui ont poussé Lazar à la regarder de cette manière… ni à pourquoi ça l'a tellement blessée... Elle veut rester une louve pour toujours...


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MessageSujet: Re: Les soupirs du passé voguent sur les vagues de la mémoire... [Lazar]   Les soupirs du passé voguent sur les vagues de la mémoire... [Lazar] EmptyDim 11 Jan - 19:30

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All my broken heartbeats
Until I know you'll understand

And I will make sure
To keep my distance
Say I love you
When you're not listening
And how long
Can we keep this up, up, up?  ...
♪♬


Tout d'abord, les sentiments que je retenais explose. Peur. Colère. Frustration. Agacement. Culpabilité. Ils me submergent, m’étouffent, font bouillir mon sang et BAM j'éclate le mur d'un coup de poing. Avant de m'appuyer sur celui d'en face et de me laisser glisser sur le sol en expirant profondément, je déglutit. La tête droite, je fixe le trou laissé par mon poing sans vraiment le voir.
Le soulagement qu'elle soit partie avant de me voir ainsi est grand, mais l'affliction me saisit à la gorge en repensant à la façon dont c'est arrivé. Dont je m'était comporté. Car elle m'agaçait certes, je n'arrivait pas à supporter cette nouvelle version d'elle même, l'ancienne me manquant trop. Je culpabilisait mais me réjouissait dans le même temps qu'elle ne ressente plus rien pour moi et qu'elle ai oublié notre baiser. Ce baiser que je n'arrive pas à me sortir de la tête... Et là ça m'avait affecté qu'elle n'en ai pas de souvenirs. Ça m'avait blessé qu'elle ne se souvienne pas de ses sentiments pour moi ? Elle me faisait me sentir vivant, elle me donnait le tournis, me rendait chèvre, réveillait mes instincts protecteur, faisait naître des papillons dans mon estomac et m’empêchait de dormir. Et de la voir si différente, la peur de l'avoir perdu m'avait fait suffoqué, paniqué. J’avais prit peu à peu conscience de ce qui m'attachait à elle. Et encore maintenant j'ai du mal à l'accepter. Je suis terrifié... Alors je le rejette.

Ensuite, une révélation me percute de plein fouet.  Si moi je suis dans cet état là alors que j'avais tout mes souvenirs, elle qui n'avait plus aucun repère devait tout simplement être... Perdue ? Dévasté ? Sa métamorphose n'était pas voulu mais spontanée... Et ayant perdu toute sa mémoire, se rappellerait-elle le danger d'une métamorphose prolongée dans son état ??
j’écarquille les yeux et me redresse vivement. J'attrape un manteau et je fonce  à sa poursuite. Elle est dehors depuis déjà 30 minutes...

Là commence la traque...Fermant les yeux et grognant je récupère mon flair de Loup et renifle sa trace. Tout le long, je n'ai qu'une seule hantise, celle d'arriver trop tard... Alors je cherche, remontant peu à peu son odeur pour finir par la retrouver et je dégage la neige recouvrant sa forme recroquevillé toute frissonnante...

Vigoureusement, je la réchauffe à l'aide de mes mains, la frictionnant tout en lançant différent petit  sortilège... Je tremble de peur. Suit-je arrivé trop tard ? Je dégage son visage et lui caresse délicatement en appelant doucement.

"  Flora... Flo... Réveille-toi. "

Avez vous déjà remarqué la panique ressentit lorsqu'un personne aimé se blesse ? Totalement chamboulé, qu'on en devient totalement inutile et qu'on oublie les gestes élémentaires...


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MessageSujet: Re: Les soupirs du passé voguent sur les vagues de la mémoire... [Lazar]   Les soupirs du passé voguent sur les vagues de la mémoire... [Lazar] EmptyLun 12 Jan - 0:25



Le vent souffle... Sauve-moi !


Flora met un long moment à ouvrir les yeux, à se tirer du sommeil profond dans lequel elle était plongée. Complètement gelée, elle pense un moment que c'est ses douleurs qui ont changé de forme, mais c'est juste la neige. Elle n'a plus sa fourrure pour la protéger. Plus de fourrure ? La jeune fille se redresse aussi vivement que le lui permettent ses membres engourdis et regarde autour d'elle… Elle est humaine… Pourquoi ? Quand a-t-elle changé ? Et surtout, encore une fois, pourquoi ? C'était tellement plus simple et plus beau quand elle était une louve…

Brusquement, elle remarque la présence de Lazar et bondit en arrière. Elle veut se lever et partir en courant, presque effrayée, mais n'en a même pas la force. Au lieu de ça, elle se laisse glisser le long d'un tronc d'arbre et reste assise sur une grosse racine, tremblante de froid. Elle lève les yeux et l'observe un moment d'un air suspicieux. Son regard noir continue de la hanter… elle a envie de fuir le plus loin possible mais n'en est même pas capable. Alors elle ouvre la bouge et demande avec beaucoup d'appréhension...


- Et… et maintenant ? Quoi ?


- Cesse donc de faire l'enfant Flora...


Il soupire d'un un las.

- Tu cherches à te tuer ou tu veux retrouver tes souvenirs et redevenir toi-même ?


- … Je… je veux retrouver la mémoire… Ma transformation n'était pas volontaire et… et la souffrance a disparu au moment précis où la louve est apparue je...


Elle ignore pourquoi elle ressent un tel besoin de se justifier… c'est sorti tout seul… Lazar quand à lui ne fait pas attention aux tremblements de ses mains quand il s'approche de la jeune femme pour rajuster une mèche de ses cheveux et lui passer un manteau sur les épaules. Flora lui adresse un regard partagé entre le soupçon et la reconnaissance puis baisse doucement la tête, fixant son regard sur une petite touffe d'herbe qui dépasse courageusement de la couverture de neige qui recouvre le sol. Elle revoit encore le regard qu'il lui a lancé un peu plus tôt et frémit, incapable de dire quoi que se soit. Le jeune homme se passe une main dans les cheveux.

- Donc tu t'es laissée aller et as laissé l'instinct animal prendre le dessus… ce qui aurait tout simplement pu te tuer, vidée de ton flux magique et trop faible pour reprendre ta forme, incapable de marcher.. Tu veux retrouver ta mémoire, je le conçois et j'essayerais même de t'aider, mais utilise ta matière grise et n'agis pas comme une écervelée !


La colère de Lazar résonne dans ses mots et dans ses yeux, dans tout son être tant il a eu peur de ne pas la retrouver à temps.

- Tu es frigorifiée...


Le jeune professeur lance un sort sur elle pour la réchauffer ainsi qu'un autre sur lui-même.

- Je te ramène à l'infirmerie dés que possible… Ta vie et ta sécurité sont plus importantes que mon travail… Tu préfères que j'utilise un sort ou que je te porte ?


[/i]La voix rendue rauque par l'émotion au fur et à mesure qu'il lui parle, Lazar lui caresse doucement le contour du visage tout en murmurant...[/i]

- Ça va aller Flora. Tu vas t'en sortir… j'ai eu si peur de te perdre...


Il a un léger sanglot dans la voix…
La jeune femme reste silencieuse tout ce temps et des larmes se mettent à couler sur ses joues en silence. Elle est partagée entre plusieurs choses… elle veut redevenir une louve pour laisser la douleur et les questions derrière elle, sentir les bras de Lazar la réchauffer, rester avec lui, fuir… Elle ne veut pas y retourner…


- J'ai l'impression de mourir là bas… Avec toi je suis réelle, palpable… vivante ! J'ai chaud, j'ai froid, j'ai mal et je vais bien… je ressens… Là bas je suis vide, tout est sombre et il n'y a que la souffrance...


Lazar baisse les yeux, la mâchoire crispée par l'émotion. Il ne veut pas se laisser submerger, il se le refuse. Il glisse l'une de ses mains sous les genoux de la jeune fille tandis que l'autre l'attrape délicatement par le dos, puis il la hisse contre lui en lui demandant de passer ses bras autour de son cou. Il secoue la tête et regarde autour d'eux...

- Tu ne m'aides pas tu sais… Il va falloir qu'on parle Flora… de choses sérieuses. Tu n'es plus une enfant...


Il se dirige vers l'abri le plus proche d'eux… la cabane hurlante…
Flora lui obéit et glisse doucement ses bras autour de son cou. Elle tremble comme une feuille à cause de la fatigue, du froid, et parce que le sentir la serrer contre lui desserre lentement la boule qui s'était nouée au fond de sa gorge quand il lui avait adressé ce regard si noir, si plein de colère, un peu plus tôt. Elle enfouit son visage dans le cou de cet homme qu'elle ne connaît pas et qu'elle a l'impression d'avoir toujours vu sans ses rêves, cet homme réel... enfin…


- Je sais que je ne suis pas une enfant... on me l'a déjà dis... de quoi veux tu parler ?


Elle veut qu'il continue de parler, sa voix est douce est chaude, nettement plus agréable à entendre que son regard ne l'a été à regarder. Il la hante encore mais recule quand il parle, quand il la serre dans ses bras… Lazar reste silencieux quelques instants, il réfléchit à ce qu'il va dire.

- Flora... Es-tu consciente de ce que je m'apprête à faire ? En comprends-tu toutes les conséquences ?


Devant l'interrogation qu'elle lit dans son regard, la jeune fille ne sais pas vraiment quoi répondre...

- Ben ça dépend… tu vas faire quoi ?


Après avoir effectué un petit roulement d'yeux, il s'arrête et la fixe un moment avant de répondre.

- Une connerie sûrement. Je sais pas, je sais plus... J'ai plusieurs options.


Un petit sourire en coin étire les lèvres du professeur.

- Te kidnapper et m'occuper de toi dans un coin perdu ? Te reconduire à l'infirmerie ou à Sainte-mangouste, et perdre mon boulot ? T'aider à retrouver la mémoire tout en gardant mon travail et en te permettant de finir tes études ? Te tuer ?


il grogne et claque des dents en riant.

- Tu préfères quelle option ? Chacune implique des avantages et des inconvénients. Des sacrifices aussi, en espérant qu'ils ne seront pas vains. Si tu as des idées je suis toute ouïe...


Il marche doucement, vérifiant que personne n'est dans les environs… Flora semble réfléchir un moment puis lui adresse un faible sourire fatigué

- J'ai pas envie que tu me tue. Si tu perds ton boulot je ne pourrais plus te voir alors je ne veux pas ça non plus, si tu me kidnappe tu es dans la merde et si tu m'aides, ça te fera perdre du temps non ?


Elle ressert ses bras autour de lui comme si elle avait subitement peur qu'il disparaisse...

- Quand je serais un peu reposée je retournerais à l'infirmerie toute seule... comme ça tu n'auras pas de problèmes. J'ai juste...


Elle soupire

- J'ai envie de profiter un peu, j'ai jamais eu l'esprit aussi clair depuis mon réveil, et c'est toi qui me fais ça...


Lazar l'écoute et a un petit sourire en coin en entendant ses propos. Une petite idée pour l'aider concernant sa mémoire lui vient. Peut-être qu'en se servant d'un point flagrant, même s'il le mettait directement en cause...

- Flora. Pose toi la bonne question. Pourquoi moi je te fait cet effet là ? Agrippes-toi bien, je vais courir, il commence à neiger..


Elle réfléchis un instant...

- - Parce que tu es important pour moi, très important même, peut-être que tu fais partie des personnes qui ont le plus d'importance pour moi... Je t'aime plus que les autres ?


La jeune fille s'agrippe à lui faiblement, incapable de faire mieux, même quand il lui demande de resserrer encore son étreinte. Lui-même la serre contre son coeur qui bat bien trop rapidement au goût du jeune professeur, puis accélère histoire de ne pas laisser à la tempête qui semble les talonner l'occasion de les surprendre en chemin. Il se fraye un passage entre les branches virevoltantes du saule cogneur pour presser sur le nœud magique entre ses racines, pénètre dans le tunnel, le longe et finit par débouler dans la cabane. Il grimpe les escaliers en sautant la plupart des marches et dépose Flora sur son lit avant de matérialiser des plaids bien chauds et l'en recouvrir.

- Je ne peux pas te donner la réponse, je ne suis pas toi. Tu es la seule à pouvoir la trouver...


Flora se love entre les couvertures, frigorifiée, puis lui attrape le bras pour l'attirer contre elle. Elle a besoin de sa chaleur… Il se fige… La jeune femme se débrouille pour qu'il finisse à côté d'elle  pendant qu'il réussi à s'allonger au dessus des couvertures tandis qu'elle reste en dessous, et elle se blotti contre lui en soupirant de soulagement. Étrangement, la migraine n'est pas revenue. Lazar attend, curieusement mal à l'aise, et essaye de se détendre… Il baille...

- Je ne sais pas… Je ne sais plus. Ma mémoire est un brouillard insondable mais là, maintenant… Tu es la seule personne avec qui je me sente vivante, tu me donne envie de me souvenir, de vivre, de ressentir… Je ne sais pas ce que c'est, mais c'est fort, assez fort pour me tirer de l'ombre et m'y renvoyer plus brutalement encore… Ça porte un nom ?


- Surement oui… Par contre le brouillard, celui là je le connais… on le surnomme « fatigue »...


[i]Il essaye de cacher sa gène dans des blagues à deux noises...


- Tu te caches Lazar...


Flora enfouit son visage contre l'épaule de cet homme qui vient de lui sauver la vie pour être au plus près de la peau brûlante qui la réchauffe plus encore que les couverture. Elle baille doucement… peut-être a-t-il raison… elle est épuisée. Lazar, quand à lui, se fige aussi bien à cause de ses paroles qu'à cause de son visage qu'il sent contre son épaule...

- Peut-être oui… mais de quoi ?


Elle lève les yeux vers lui et reste silencieuse un moment.

- De toi même... le défilé d'émotions qui passent dans tes yeux est spectaculaire tu sais. Je n'arrive pas à toutes les déchiffrer mais j'y lis un certain nombre de reflets des miennes, même si je ne sais pas ce qu'elles veulent dire.


Lazar baisse les yeux au moment où elle les relève vers lui. Il ne dit rien et n'as pas conscience qu'en s'installant il a passé un bras autour d'elle, ni du fait qu'il lui caresse doucement la nuque. Il l'écoute, garde un peu le silence puis répond.

- Tiens, l'ancienne toi refait peu à peu surface...


Les lèvres du professeur s'étirent d'un petit sourire triste

-  Tu as raison je pense…


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MessageSujet: Re: Les soupirs du passé voguent sur les vagues de la mémoire... [Lazar]   Les soupirs du passé voguent sur les vagues de la mémoire... [Lazar] EmptyLun 12 Jan - 12:18

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♬♪... Kiss me like you wanna be loved
You wanna be loved
You wanna be loved
This feels like falling in love
Falling in love
We're falling in love ...
♪♬


Toujours allongé, son corps contre le mien afin de se réchauffer, nous discutons... C'est amusant comme les heures tardives prêtes plus facilement aux confidences... Le plus étrange est que malgré le fait qu'elle ai été malade et perdu la mémoire, je me sent toujours bien. Mieux peut-être ? Où est-ce parce que j'ai admis certaines choses ?
- Nan...
Elle sourit doucement
- Je sais que j'ai raison... et tu le sais aussi. Qu'est ce que tu te cache à toi même Lazar ? Qu'est ce que tu me cache à moi ?
- Sisi. Tu le remarque pas mais moi si.
Je soupire.
- Je parlais de ton "tu as raison je pense"
- ah. Oui. Je sais. Je n'aime juste pas l'admettre...
- Admettre quoi ?
- Je te cache beaucoup de choses, je ne veux pas être celui qui t'en parlera. Je préfère que tu découvres tout par toi même. Et je parlais d'admettre que toi, jeune femme, tu avais raison...
- J'ai cru comprendre que ça m'arrivait souvent effectivement.
Elle sourit doucement en se rendant compte qu'elle n'a toujours pas eu mal à la tête depuis son réveil dans la neige
- Est ce que tu me rends forte ? Où est-ce juste ta présence qui me fait ça ? Parce que tu es un loup je veux dire... je n'avais pas mal quand j'étais louve, et je n'ai pas eu mal depuis que tu m'as réveillée...
- Mmmh...
Je ferme les yeux et tente de me détendre, promenant mes doigts sur le cou à la peau fine et délicate
-Je ne sais pas. Peut-être. D'une certaine façon j'imagine...
Un large sourire étire les lèvres bleutées de la jeune fille et elle s'extirpe un peu de sous les couvertures pour l'entourer de ses bras avant de l'embrasser doucement sur la joue
- Je ne sais pas ce que c'est... mais pour ça et pour tout le reste, merci. Vraiment... merci Lazar... tu m'as sauvé la vie plusieurs fois ce soir, et je n'avais jamais eu à ce point envie de retrouver la mémoire. Je veux me souvenir de toi.

Elle bouge, ma main suit automatiquement le mouvement pour se poser sur la nuque quand elle dépose un baiser sur ma joue. Je tourne légèrement la tête et la fixe de mes yeux brillants. Je caresse les lèvres bleui de mon autre main, involontairement sensuel.
- Tu as toujours froid...

Étrangement, voir son visage d'aussi près lui fait bizarre... elle retient sa respiration sans comprendre pourquoi et la relâche d'un coup en lâchant un petit rire gêné, allez savoir pourquoi, quand il lui dit ça. Elle sourit à nouveau
- Un peu... mais tu es tellement chaud que ça passera vite si tu restes contre moi comme ça...

- Accélérons un peu le processus alors...
Je m'écarte pour me glisser dans le lit et la prendre contre moi. Cas de force majeur...
- Tu te souviens de moi, tu es venue jusqu'à moi. Il te faut  juste plus de temps pour le reste...

La jeune fille se blotti tout contre lui et enfouit son visage contre la joue de Lazar. La chaleur commence doucement à la gagner mais ça prend du temps. Elle s'en fiche... elle se sent bien, là, ici, maintenant... elle a été bien inspirée de quitter l'infirmerie, même si ce moment reste très flou dans sa mémoire. Elle glisse l'un de ses bras autour de la taille du professeur et le sert contre elle
- Si le temps pouvait s'arrêter, là maintenant, je ne serais pas contre... tu es très confortable.

Je me crispe direct lorsqu'elle me prend dans ses bras. En même temps, après tout ce temps à penser à elle sans pouvoir allez voir ailleurs, normal que ma sensibilité soit exacerbée... J'essaye de me focaliser sur quelques choses pour contrebalancer l'effet qu'elle a sur mon corps. En vain. Je grogne et me déplace un peu, histoire de ne pas rendre la situation plus gênante...
- Je suis juste une bonne bouillotte, pour le confort je suis sure qu'il y a mieux...
Je respire profondément et je me prend la fragrance de Flora en plein cœur... Je me demande si ses lèvres ont toujours le même goûts... Merlin elle me rend fou. Si je m'écoutais je tenterais de lui faire retrouver la mémoire en l'embrassant... Mais à quoi je pense !!! Salazard...

Elle rit. D'abord doucement... puis son rire cristallin habituel reprend ses droits et elle se marre carrément. Elle essuie une petite larme au coin de son œil et sourit franchement.
- Une bouillotte ? Juste une bouillotte ?
Elle l'embrasse à nouveau sur la joue
- Crois moi tu es bien plus que ça Lazar... tellement plus que ça...
La peau de sa joue est douce sous ses lèvres, tellement douce que ça la surprend et qu'elle se penche à nouveau pour frôler sa joue de sa bouche, tout doucement... cela ne dure qu'une seconde, peut-être même moins... mais c'est plaisant. Vraiment plaisant...

Son rire résonne et une nuée de papillon envahit mon ventre, expliquant le sourire qui étire mes lèvres. Il m'a tellement manqué ce rire...
- Pour le moment, c'est comme ca que tu m'utilises, et oreiller aussi je le reconnais. Tu as percé le secret de mon entraînement hebdomadaire. Pectoraux, tablettes de chocolat, et fessier d'acier pour devenir un oreiller bouillotte parfait.
Et un autre baiser... Une autre entaille dans mon mur de protection déjà bien émoussé...
-Ah oui ? Fais moi donc part des autres choses que je suis ?
Quand elle s'amuse à frotter nos joues l'une contre l'autre, puis sur mes lèvres, je ne peux retenir un gémissement sourd suivit d'un mouvement qui fait que nos lèvres se retrouvent les une contre les autres... je plonge mes yeux dans les siens et retient ma respiration après avoir murmuré un Oops opportun.

Flora est surprise quand elle sent les lèvres de Lazar se poser sur les siennes, et le gémissement qu'il a poussé a fait monter d'un cran la chaleur. Elle reste figée pendant qu'une impression de déjà vu lui fait tourner la tête. Elle se plonge dans le regard qu'il lui adresse et sourit quand "oopsise". Elle a l'impression d'avoir déjà vécu une scène plus où moins similaire... Sans bouger, restant à un demi millimètre de ses lèvres, elle essaye de répondre tranquillement...
- Tu es... euh... mon sauveur ? Mon... Tu...
L'impression augmente, elle prend toute la place... Il n'y a encore rien de bien clair dans sa mémoire mais elle sait qu'il y a quelque chose. Alors, histoire d'en être sure... et aussi pour une raison qu'elle n'arrive pas encore à nommer... elle avance son visage et elle pose à son tour ses lèvres sur les siennes...

Je n'ai fait que frôler ses lèvres, sans le vouloir et mon corps est comme alimenté par une centrale électrique... Les zones sensibles de ma peau sont toutes hérissé et je retiens ma respiration. Elle n'a pas bougé, je peux sentir son souffle sur ma bouche, ultime torture...
J'écoute sa réponse, sans parvenir à retenir mon petit sourire en coin. Son sauveur, mais bien sur...
Et puis soudain, je sent un tension parcourir mon corps et là le choc de la réelle rencontre de nos lèvres, The Kiss 2.0...
Mais cette fois, je ne contrôle rien, elle est celle qui dirige, qui décide, qui domine. Lui ne fait que suivre le mouvement qu'elle lui impose, totalement soumis et dépendant du feu d'artifice de sensation qui a explosé dans tout son corps. Ses mains sont remontés, l'une la plaquant contre lui et l'autre épousant sa joue... C'est encore mieux que dans ses rêves... Et son goûts de cerise est toujours là...

Flora n'a pas la moindre idée de ce qu'elle est en train de faire, mais en tout cas elle n'a plus froid du tout. Cette main qui la serre contre lui, cette autre qui lui caresse la joue, ces lèvres contre les siennes... c'est tellement familier, tellement lointain... mais surtout tellement bon... Finalement elle s'écarte de lui quand une douleur fulgurante lui traverse le crâne. Elle pousse un gémissement de surprise et de douleur mêlées et ferme les yeux le plus fort possible en se prenant la tête entre les mains... et puis ça passe... aussi vite que c'était venu. Elle rouvre les yeux et regarde Lazar d'un air sidéré. Elle reste comme ça quelques secondes puis lui adresse un sourire amusé.
- Cette fois aussi tu vas t'en vouloir ?

Je suis totalement sans volonté, répondant au moindre mouvement de sa langue habile. Combien de personne peuvent vous envoyez au septième ciel juste en vous embrassant ? Flora le pouvait... Je venait de me prendre une claque orgasmique monumentale, sentimentalement parlant j'entends. Elle finit par s'écarter et je déduit au vu de son gémissement que quelques choses ne va pas... Au moment ou je m'inquiète et me redresse pour m'assurer que tout va bien, elle me fixe...
Elle prend la parole avant moi et là, elle a eut un flash-back... Je baisse les yeux, faussement offusqué avant de replonger dans les siens.
- Cette fois je suis innocent, tu m'as attaqué...
- T'as l'air affreusement traumatisé d'ailleurs...
Elle lui adresse un sourire narquois
- Excusez mon impolitesse mon prince, cela ne se reproduira plus...
- Bah tiens, j'en tremble...  Et je lui montre mes mains tremblantes avant de lui saisir le menton.
- C'est bien dommage, moi qui suis tellement accro à ton parfum cerise et qui ne rêvait que de ça depuis des semaines...
- Des semaines ?
Elle sourit.
- C'est récent alors... tant mieux, comme ça j'ai pas raté grand chose finalement...
Je dépose un baiser léger sur les lèvres cerise avant de la libérer
- T'as rien raté... C'est toi qui a recommencé. Je hausse les épaules
- De quoi t'es tu souvenus ?  Je baisse les yeux et passe une main derrière ma nuque, mal à l'aise.
- Tu préfères attendre ou que je t'expliques ?
Libérer ? Elle se sent plutôt abandonnée pour le coup... Elle soupire et se rallonge près de lui
- Pas grand chose... tu disais que si tu devais t'en vouloir pour quelque chose, ça devait être pour ce qui allait suivre... et puis tu m'embrassais.
Elle reste silencieuse un moment, se replongeant dans les sensations qu'elle ressentait dans son souvenir puis lui adresse un sourire triomphant
- Ok je crois que je l'ai. Arrête moi si je me trompe d'accord ? Je suis amoureuse de toi, toi aussi mais tu refuse de l'admettre parce que t'es mon prof mais en fait t'es déjà complètement à moi. C'est ça ?
Je sourit en repensant à ce premier baiser, avant de soupirer. Les choses auraient elles été différentes s'il avait agit différemment ? Il ne le saurait jamais...  
- Ca résume assez bien, tu vas beaucoup apprécier la suite quand tu t'en souviendra...   Je me redresse, un peu mal à l'aise... Ce n'est pas une situation évidente à gérer, et encore moins facile à vivre... Elle finit par émettre une hypothèses qui me laisse un instant sans voix, à la regardé éberlué, avant d'éclater de rire.
- Tu vas vite en besogne petit vif d'or... Tu étais amoureuse de moi avant l'accident, je pense que cela n'a pas changé, ce qui explique pourquoi tu te sens bien avec moi... Pour le reste... C'est presque ça... Disons qu'avec ton accident, j'ai réalisé certaines choses que j'essaye toujours de réprimer, et avec ta visite de ce soir... Je soupire, j'ai toujours été mal à l'aise pour parler de moi, et surtout de mon passé et de mes sentiments... Mais tu ne connais pas mon histoire Flora, je suis un homme avec un lourd passif, un cœur en pièces cachés dans une forteresse en titanium depuis de longues années,  et j'ai une bête avide de sang en mon sein. Je ne suis pas pour toi, tu mérites un homme bien qui saura t'aimer et te traiter comme la reine que tu es... Tu oublieras ton béguin de collège quand tu seras en haut de l'échelle sociale....

- Mouais... alors déjà, un cœur en pièces détachées c'est comme un puzzle, ça se reconstruit. Pour la forteresse en titanium qui dure depuis des années, si j'ai réussi à l'ébranler à ce point c'est que je n'aurais pas vraiment de mal à la faire tomber en poussière. La bête avide je la connais aussi, j'en ai une. C'est pas la même mais grâce à la mienne je peux gérer ce qu'implique la tienne. Quand à savoir le type d'homme que je mérite, je pense que c'est à moi de décider. Je ne suis pas une reine, on me l'aurait dit quand je me suis réveillée, alors je n'ai pas envie qu'on se mettre à me traiter comme telle. Un béguin de collège ne m'aurait pas sauvée d'autant de manière que tu l'as fais ce soir et c'est à moi de choisir comment je veux grimper l'échelle sociale.
Elle sourit, se penche au dessus de lui et l'embrasse sans lui laisser le temps de répondre. Pas un petit baiser hésitant comme un peu plus tôt, non, quelque chose de plus fort, quelque chose qui ressemble beaucoup au souvenir que leur frôlement de lèvres avait ravivé...


Je l'écoute, un sourire en coin étirant mes lèvres au fur et à mesure qu'elle déboutait un à un mes arguments. Typiquement Floranesque... Son sourire m'éblouit et ma réponse reste sur mes lèvres, qui sont par la suite prise d'assaut par un bout de femme obstiné...
Je gémit sur ses lèvres avant d'approfondir le baiser. Mes mains l'attirent plus prés de moi, faisant passer l'une de ses jambes à califourchon sur les miennes, me laissant le bonheur de presser son corps quasiment nu contre le mien. Je grogne en me levant, la porte sur le bureau et, virant d'un geste tout ce qui s'y trouvait, l'y dépose en quittant ses lèvres.*
- Flora...  Je murmure essoufflé, les yeux irradiant de désir.
- Arrête-moi avant qu'il ne soit trop tard... Et avant qu'elle ne puisse répondre, mes lèvres plongent dans son cou.

Flora n'a pas envie d'arrêter, mais elle prend ce qu'il dit au pied de la lettre et le repousse... difficilement... Elle respire beaucoup plus vite que d'habitude, un peu comme quand elle court.
- J'ai... j'ai pas envie d'arrêter mais...
Elle évite de le regarder de peur de se jeter à son cou
- Tu disais que j'avais trop forcé... que j'étais fatiguée, trop pour marcher... et là ben... enfin disons que ça ne promet pas d'être calme et reposant quoi... mais euh... enfin je... hum... bref...
Elle prend alors sa petite voix...
- T'es sûr que j'ai trop forcé ?

Je la sent qui me repousse et avec du mal, je me détache d'elle, essoufflé. Je me colle contre le mur et ferme les yeux pour me calmer. Si je la regarde, je risque de ne pas pouvoir m'empêcher de la toucher, l'embrasser... L'aimer ? Car ce n'était pas la même chose qu'avec les autres femmes qui avaient croisés sont lit non. Elle l'avait touché, avait débuté le puzzle 5000 pièces de son cœur en lui démontrant qu'il pouvait à nouveau ressentir quelque chose. Était-ce ça l'amour ? Il avait oublié depuis si longtemps, mais il se souvenait de la peur et la douleur quand il avait perdu Caroline, et de la même peine et panique quand il avait cru avoir perdu Flora...Cela devait être ça... Alors oui, il voulait l'aimer. Comme il n'avait jamais aimer une femme de sa vie... Il l'écoute et rit quand elle fait sa petite voix. Il ouvre les yeux et lui sourit.
- Je ne suis pas sur de pouvoir répondre en mon âme et conscience, et puis je ne suis pas médicomage... Je peux me tromper !
Je reprend ma respiration et me rapproche à nouveau
- Quoi que tu décides, je le respecterais. Si tu veux attendre d'aller mieux, j'attendrais... Le temps qu'il faudra. On a plein de chose à discuter... Et je connais deux trois choses  qui pourrait t'aider à te détendre... Mais définitivement, un jour je t'aimerais sur ce bureau.
Doucement je lui caresse la joue et attend de savoir ce qu'elle veut faire. Rongeant mon frein. Je me dit qu'il serait bénéfique pour nous deux de dormir, reste à savoir si on y arrivera...


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MessageSujet: Re: Les soupirs du passé voguent sur les vagues de la mémoire... [Lazar]   Les soupirs du passé voguent sur les vagues de la mémoire... [Lazar] EmptyLun 12 Jan - 17:11



Le vent souffle... Serre-moi plus fort !


Cette main sur sa joue la brûle presque… mais c'est si bon ! Flora pose la sienne dessus et laisse aller son visage contre cette main qui la caresse doucement. Elle ferme les yeux et reste ainsi un long moment, sans rien dire, sans bouger… appréciant juste ce contact plein de tendresse et de vie. C'est réel. Elle a envie de lui dire qu'ils feraient mieux de dormir où au moins, de se reposer, elle a envie de lui sourire et de remettre ce qu'il voulait faire sur ce bureau à plus tard sans problème… sincèrement, elle en a envie… c'est dommage qu'elle en soit incapable n'est ce pas ? A la place, elle glisse timidement ses bras autour du coup de Lazar et l'attire doucement vers elle… elle frôle ses lèvres des siennes en poussant un petit soupir parce qu'elle trouve que sa volonté dans ce genre de circonstances semble laisser à désirer, puis l'embrasse… C'est un baiser plutôt chaste si elle s'en réfère à ceux qu'ils ont échangé un peu plus tôt, où même dans son souvenir… mais c'est infiniment plus doux et assuré que les autres. Elle l'aime, elle le sait maintenant. Elle se surprend elle-même de ne pas avoir compris plus tôt, c'était forcément ça… même dans un état lamentable elle avait trouvé la force de venir jusqu'ici, discuter avec lui l'avait aidée plus que toutes les drogues qu'elle avait eu à ingurgiter depuis son premier réveil et sentir sa peau, ses lèvres, ses mains contre elle l'électrisait et la faisait se sentir plus vivante, plus réelle que jamais.

Elle rompt le baiser le temps de reprendre sa respiration, puis l'embrasse à nouveau, plus profondément, forçant doucement la barrière de ses lèvres du bout de la langue avant de venir caresser la sienne avec une douceur qui diminue progressivement pendant que reviennent la passion et la ferveur. La tête lui tourne… Elle le sert plus fort dans ses bras, désireuse de sentir son corps contre le sien sans penser au fait qu'elle même ne porte pas grand-chose pour faire barrière. Une nuisette pratiquement transparente et des sous-vêtements ne sont pas vraiment les meilleurs arguments en faveur du « nan mais on ferait mieux de dormir t'as vu »… Elle ne sait pas vraiment ce qu'il a prévu, ni ce qu'il entend par « je vais t'aimer sur ce bureau »… après tout, l'amour c'est un sentiment non ? Pas un acte ? Sa mémoire ne lui permet pas encore d'accéder à ce genre de détails, mais elle s'en moque. Ce qu'ils font, là maintenant, c'est déjà vraiment très plaisant, alors plus que ça se doit être le paradis ! Où quelque chose dans ce goût là, elle n'a pas envie de mourir non plus…

Ces petites réflexions internes sont tellement ridicules qu'elle se met à pouffer et s'écarte légèrement de lui avant d'éclater de rire. Un vrai fou rire même… elle se tient à lui pour ne pas tomber du bureau vu qu'elle s'est avancée au maximum afin d'être tout contre lui, et se tient les côtes de l'autre main parce qu'au bout d'un moment, rire comme ça commence à lui faire mal.


- J… Je...


Elle n'arrive même pas à lui expliquer pourquoi elle rit et, à vrais dire, elle a oublié. Peut-être l'euphorie de la récupération d'un souvenir, peut-être parce qu'il a dit qu'il l' « aimerait » sur le bureau… peut-être aussi simplement parce qu'elle est totalement épuisée et que ses nerfs finissent doucement par lâcher… tout est possible!

- Désolée… je sais même pas pourquoi je ris comme ça… promis je ne me moquais pas de toi. Enfin je crois… y'a pas de raison en tout cas…


Elle se love à nouveau contre lui en lui mordillant la lèvre inférieure tout doucement pour le taquiner puis descend du bureau pour tester ses capacités physiques. Si elle peut marcher sans soucis, elle tiendra forcément pour quelques baisers, où quoi qu'il ai prévu, de plus non ?

Elle fait deux ou trois pas chancelants en se tenant fermement au bras de Lazar, soupire et en fait quelques autres vers le lit en le tirant derrière elle. Elle se laisse tomber sur les draps, l'entraine avec elle et se blotti contre lui tout en rabattant les couvertures sur eux.


- En fait je crois qu'il faut vraiment que je dorme… où que je me repose en tout cas...


Elle caresse doucement la joue de Lazar en détaillant son visage centimètre par centimètre, se demandant si être beau à ce point n'est pas supposé être puni par la loi puis, n'y tenant plus parce que ça lui manque déjà, elle prend vivement son visage dans ses mains pour l'embrasser à nouveau. Ses mains tremblent, le reste de son corps aussi… elle ne sait pas si c'est à cause de la fatigue où si c'est parce que l'embrasser comme ça la fait vibrer des pieds à la tête mais au final elle s'en fiche. Elle sait qu'il faudra bien arrêter à un moment où un autre de s'embrasser comme ça parce qu'il faut dormir… mais pas tout de suite… encore un peu… encore un peu!

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MessageSujet: Re: Les soupirs du passé voguent sur les vagues de la mémoire... [Lazar]   Les soupirs du passé voguent sur les vagues de la mémoire... [Lazar] EmptyLun 12 Jan - 21:42

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Your heart starts to break
And you need someone around now.
Just close your eyes while I put my arms above you,
And make you unbreakable ...
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Sa main sur la mienne, toujours sur sa joue et le temps s'est figé pour un instant, me donnant l'occasion de profiter de cette douceur d'une saveur inédite. C'est différent, doux et agréable bien sur mais il y a quelque chose de perturbant. Le fait qu'elle ai réussit à m'atteindre ? Où l'impression que je trahit Caroline ? Un frisson me traverse et ça me chamboule. Au moment où je m'écarte d'elle, elle se pend à mon cou et m'attire contre elle. J'ai abandonnée sa joue et je l'entoure de mes bras quand elle m'embrasse chastement, ce qui est parfait étant donné mon malaise.
Tandis qu'on reprend notre souffle, je pose mon front contre le sien, fermant les yeux pour chasser mon mal-être. En vain. Quand elle revient à l’assaut, plus hardie, je la laisser gagner du terrain petit à petit et ses mains sur mon corps, sa langue dansant avec la mienne, finissent par réussir à me faire lâcher prise et profiter de l'instant. Qui ne dure pas.
Je la regarde pouffant de rire tandis qu'elle s'écarte. Le malaise revient, et s'accentue quand elle est prise d'un fou rire. Je la dévisage, mi-figue mi-raisin.
- Désolée… je sais même pas pourquoi je ris comme ça… promis je ne me moquais pas de toi. Enfin je crois… y'a pas de raison en tout cas…
- Ok. Pas grave.
Elle revient contre moi, me taquine d'une façon que j'apprécie particulièrement habituellement mais rien... Ca ne me fait aucun effet, et j'ai toujours cette foutue pieuvre de félonie qui m’emprisonne de ses tentacules avides...
Tandis qu'elle marche, je m'interroge. Pourquoi Caroline a surgit dans mon esprit ce soir alors que je partageait l'un des premiers moments de félicité avec Flora ? Je réfléchit, puis je plisse le regard en jurant intérieurement. Je lève les yeux au mur, et d'un ordre imprononcé, je retourne un cadre de photos. Mais ca ne change rien.
J'essaye toujours de me sortir cette impression du crane quand je me retrouve soudain  propulsé sur le lit Wow... puis sous les couvertures avec Flora contre moi.
- Okay... Je dort pas habillé d'habitude mais ca doit etre plus prudent...
-  En fait je crois qu'il faut vraiment que je dorme… où que je me repose en tout cas...
- Je sais, en fait je crois que c'est le mieux à faire... Tu as raison, comme d'habitude ! Je tente un sourire, assez loupé mais qui semble convaincant vu qu'elle me caresse la joue. Puis elle me dévisage étrangement et mon malaise s'amplifie... Et ca m'agace fortement.
Je la sent trembler contre moi tandis qu'elle m'embrasse encore, mais cette fois je rompt le baiser.
- Hey petit vif d'or, tu dois te reposer et si tu recommences de la sorte, je vais avoir quelques difficultés... " Ma voix sonne étrangement...
- Je suis fatigué aussi, je ne me sent pas super bien. Tu veux bien poser ta tête sur mon torse un moment ? Mes yeux brillent de larmes mais je les contient encore... Putain qu'est ce qu'il m'arrive merde !
Et là, elles coulent...



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MessageSujet: Re: Les soupirs du passé voguent sur les vagues de la mémoire... [Lazar]   Les soupirs du passé voguent sur les vagues de la mémoire... [Lazar] EmptyMar 13 Jan - 0:19

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Le vent souffle... Libère-toi !


Flora s'apprête à lui obéir quand elle voit subitement ses larmes qui commencent à couler... Elle s'arrête net et le regarde une seconde avant de les essuyer doucement sans rien dire, avec beaucoup de douceur, comme si elle avait peur de lui faire mal

Les larmes coulent et il jure encore entre ses dents car il n'a pas pu se contenir et qu'elle le voit comme ça... Quand elle approche sa main, il baisse les yeux et écarte son visage avant d'abandonner  et de laisser sa main atteindre les larmes... Et puis, il sent une vague de peine déferler et il s'enfonce encore plus dans ses sanglots, incontrôlables. Dans sa crise, ses mains s'agrippent à Flora comme a une bouée.

La jeune fille le sert contre elle fermement tout en caressant ses cheveux avec beaucoup de douceur. Elle ne dit toujours rien... il n'y a rien à dire, s'il a envie d'en parler il le fera. Elle se doute que ce n'est pas parce qu'elle a dit qu'elle préférait dormir... Elle l'embrasse doucement sur le front puis se contente de rester là à le serrer dans ses bras, espérant lui être d'un quelconque réconfort…

Au fil des minutes s'égrenant doucement, Lazar se recroqueville petit à petit sous les caresses de Flora, comme un enfant. Les larmes se tarissent, il hoquète et finit par cacher son visage dans le cou de celle qui lui a permis de ne pas se noyer. Il reste la, immobile, se perdant dans son odeur et retrouvant peu à peu son calme. Il ne pense pas, il s'y refuse, alors il fixe un point et focus sur la régulation de sa respiration en ânonnant un mantra de relaxation, une main sur son cœur et l'autre posée sur le ventre de la jeune femme qui a fait tomber ses murailles défensives et battre à nouveau son coeur…

La jeune fille glisse à nouveau ses doigts dans ses cheveux sans cesser de le serrer contre elle. Elle a l'impression qu'il a finit par se calmer mais n'ose pas le regarder. Elle sait qu'elle n'aimerait pas qu'il la voit pleurer alors elle préfère lui éviter ça également...

Un soupir déchire le silence et je me racle la gorge. Je suis gêné mais en même temps reconnaissant.


- Merci Sunshine.

- De rien...


Elle n'a vraiment pas l'impression d'avoir fait grand chose, surtout en comparaison avec tout ce qu'il a fait pour elle ce soir…

Le jeune professeur ferme les yeux et respire profondément. Le mantra l'a détendu et il  espère que Flora le ressent aussi. Il lui dois une explication, il en es conscient, mais il garde le silence. En fait il ne sais pas par ou commencer... Il baille et dépose un baiser léger dans son cou avant de se figer.  

- Flora... A quel heure t'as prit la poudre d'escampette de l'infirmerie ?

- N'essaye même pas de me faire partir maintenant Lazar...


Il éclate d'un petit rire triste.

- J'aurais essayé... Mais si tu demandes des réponses, j'ai peur que ta petite escapade ne soit découverte...


La jeune fille hausse les épaules, indifférente .

- De toute façon ils pensent que le coup m'a surtout rendue cinglée... je dirais que je ne me souviens plus de rien en sortant de la forêt hagarde et titubante demain matin et ça sera vite oublié... j'aurais sans doutes du mal à ressortir avant d'aller mieux pas contre. Ils ne me laisseront sans doutes pas faire...

- Pas mal ta petite idée... Et tu crois que tu arriveras a supporté ca, sachant que je suis plus ou moins interdit de séjour là-bas et que tu n'auras pas d'intimité ?


Flora reste silencieuse un long moment puis soupire et lui caresse les cheveux, le regard dans le vague. Elle essaye d'imaginer à quoi vont ressembler les prochains jours, les prochaines semaines... ces heures passées avec Lazar lui ont redonné l'espoir d'un retour à la normale... mais est-ce seulement un espoir ? Elle refoule ses propres larmes en prenant soin de laisser la tête de Lazar dans son cou pour qu'il ne voit pas ses yeux briller puis, une fois que c'est passé, le lâche, glisse vers le bas pour être au même niveau que lui et lui adresse un sourire.

- Je trouverais un moyen... et si je n'en trouve pas, je guérirais !


Lazar ne brise pas le silence qui s'installe, il sais qu'il a touché le point névralgique du raisonnement de la jeune fille... Il aimerait passer la nuit avec elle pourtant, mais le prix à payer pour cela lui semble être trop excessif. Et il faut qu'ils se reposent. Vraiment. Quand son visage apparaît face au siens, il lui rend son sourire.

- Peut-être oui. T'es tellement obstiné que tu serais bien capable de guérir pour parvenir à tes fins…

- Exactement. Alors pourquoi tu penses pouvoir me ramener ?


La jeune femme soupire et se tourne pour s'allonger sur le dos et contempler le plafond. Dehors, la tempête semble avoir prit des forces et de l'élan, le vent est redevenu si fort qu'on croirait presque que la Cabane Hurlante va s'envoler, soufflée comme une vulgaire brindille. Flora frémit rien que d'imaginer le froid qu'il doit faire là dehors…

- De toute façon tu ne me fera pas partir après ce que tu viens de faire. Je me fiche que tu m'explique ou pas, ça c'est toi qui décide. Mais je ne te laisse pas maintenant.


Lazar hausse des épaules.

- Ça coûte rien d'essayer…


Il s'assied sur le lit et s'étire tandis que Flora reste allongée sur le dos à fixer le plafond.

- Ils ne te croirons pas demain matin, pas avec la tempête et le froid polaire...


L'homme se lève, retire son tee-shirt et le pose sur une chaise avant d'attraper le cadre, sans le regarder, pour le tendre à Flora.

- Ma mère, ma grand-mère. D'anciens amis. Et la jeune fille un peu différente avec moi sur chaque photos, c'est Caroline.


Il retire son pantalon, vire ses chaussettes et pose le pied sur le lit, montrant la cicatrice de morsure sur son mollet en la fixant.

Flora se dit qu'effectivement il va falloir plancher sur une autre excuse... mais qu'elle fera ça plus tard... Elle regarde attentivement les photos, détaillant plus précisément Caroline que les autres étant donné qu'il a appuyé sur son nom à elle. Elle ne peut s'empêcher de le détailler un instant... après tout il est vachement bien foutu merde... puis fait glisser ses doigts sur la cicatrice. Des connexions se font doucement et elle lève un regard triste vers la fille sur le cadre, puis vers lui. Elle ne dit rien. Elle espère avoir mal compris…

Il touche la cicatrice et son visage entier se crispe au souvenir qu'il ravive...


- Tu veux savoir, connaître mon histoire. Je vais te la raconter petit à petit. En commençant par la pire nuit de ma vie... Tu penses pouvoir le supporter ?


La jeune fille hoche la tête sans un mot.


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MessageSujet: Re: Les soupirs du passé voguent sur les vagues de la mémoire... [Lazar]   Les soupirs du passé voguent sur les vagues de la mémoire... [Lazar] EmptyMar 13 Jan - 16:53

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♬♪... Can you still see the heart of me?
All my agony fades away
when you hold me in your embrace...
♪♬


J'attends sa réponse, sachant parfaitement que je n'y échapperait pas, que j’allai devoir revivre cette nuit une nouvelle fois. Pour qu'elle comprenne...
- Soit. J'inspire profondément en fermant les yeux. Je n'ai jamais voulu me séparer de ce souvenir, malgré tout ce que cela implique. Le retirer et le placer dans une pensine aurait été plus que tentant pour bon nombre d'entre nous. J'y ai pensé mais j'ai toujours eut peur que quelqu'un le visionne et en ressorte traumatisé...
- J'avais 15 ans, c'était une chaude nuit d’août, durant la semaine où l'on va ramasser les poussières d'étoiles filantes. Il faisait chaud dans mon bayou natal et comme souvent, je faisait le mur pour retrouver Caroline...

Flora n'ose ni le toucher, ni le regarder de peur de le couper dans ses souvenirs...

Je fais quelques pas, m'éloignant du lit, mais surtout des photos du sourire de Caroline. Je veux m'isoler avant de pouvoir allez au bout...

- C'était notre rituel habituel, on se retrouvait tout les deux, toujours à la même heure, pour finir et commencer la journée ensemble. Notre petit moment à nous, secret de polichinelle car tout le monde savait, mais nous laissait faire. L'été, on avait tacitement quartier libre après les 9 mois passés à étudié sérieusement. On était sur notre petit nuage d'amoureux, dans notre endroit préféré, assez à l'écart pour se sentir seul au monde, au bord de l'eau. La lune s'y reflétait. Ronde et pleine...

La jeune fille l'écoute en essayant de se visualiser la scène... elle veux comprendre chacun des mots qu'il va prononcer, chacune des émotions qu'il va laisser filtrer... tout...

Un sourire amer étire mes lèvres et je garde les poings serrés, j'ai le ventre noué mais je ne peut pas reculer, il faut que cela sorte...
- J'ai encore conscience de tout les détails, comme si c'était arrivé hier...
Je soupire et me mord la lèvre en secouant la tête...
- Car je l'ai vu la pleine lune dans l'eau, mais je n'ai pas réagit, trop occupé à contempler Caroline. Je me souviens parfaitement de son regard quand le hurlement à mis en lumière la plus grosse erreur de notre jeune vie, après l'oppressant silence qui nous as entouré, comme pour le mettre en valeur... Je baisse les yeux en frissonnant. Ce hurlement je l'entend régulièrement... Pire, je le pousse moi même...

Flora résiste difficilement à l'envie de se lever pour le prendre dans ses bras. Il n'a certainement pas besoin de ça là maintenant...

- Nous étions seul, loin de la protection de nos familles mais on étais là l'un pour l'autre, et c'est main dans la main qu'on a brandit nos baguettes et commencé à marché pour rentrer... Je me souviens comment  nos mains étaient moites, les tremblements,  et combien nous nous les serions. Je revoit ses coup d’œil affolés autour de nous. Je faisait pareil. La maison de Caroline était à 2 km au moins, mais on était terrorisé. Sauf qu'on n'a pas courut, espérant ne pas faire assez de bruit pour l'attirer. Je rit amèrement... Comme si 'on' s'occupait du bruit, lorsqu'on sent l'odeur de la peur et entend le sang pulser dans les veines ? Je secoue la tête, affligé par mon aveuglement de l'époque, ou plutôt mon innocente ignorance...

Elle se mordille la lèvre, appréhendant la suite de l'histoire... visiblement elle avait bien compris... La jeune femme a les larmes aux yeux et ne dit toujours rien, le laissant raconter...

- Je sent encore les battements affolés du cœur de Caroline quand il a bondit face à nous... Gris sale, puant. Et son  regard... Je me tais un moment, le visage fermé... Je n'oublierais jamais son regard... - Il a fait un pas et j'ai poussé Caroline derrière moi en lui murmurant de courir dés qu'il m'attaquerait. J'ai bien vu dans son regard qu'elle était affolée mais c'était sa seule chance. Et j'ai attaqué, un stupéfix.

Sans cesser de l'écouter, la jeune fille change de place tout en restant sur le lit et va s'adosser au mur. Elle est un peu plus loin de lui mais le voit toujours et elle a moins l'impression de tomber doucement. Elle attrape une couverture et la froisse sur ses jambes... Elle a l'impression que Lazar souffre autant en racontant son histoire qu'au moment où il l'a vécue...

J'essaye de contrôler mes émotions, repassant derrière mon mur de protection, mais face à Flora ca ne marche pas et j'ai les yeux brillant de larmes...

- Merlin... je n'ai jamais raconté ca à qui que ce soit...  Je tremble et tente de réguler ma respiration pour me canaliser et me calmer.

La jeune fille se mord la lèvre pour ne pas se mettre à pleurer et lui adresse un petit sourire qu'elle espère réconfortant. Elle hésite entre bondit à travers la pièce pour le serrer contre elle et lui dire que tout ira mieux maintenant... où le laisser décider de ce qu'il souhaite faire... Elle opte pour la seconde option. Il n'a peut-être pas envie qu'elle s'insinue dans ses souvenirs... où dans ses sentiments les concernant...

- Il. Il a bondit pour atterrir devant moi et m'a juste envoyé un puissant coup de patte... Ca ma assommé... Caroline a couru, enfin je suppose, j'en sais rien vu que j’étais inconscient. Je grimace tandis que les larmes coulent doucement.
- C'est son hurlement à elle qui m'a fait reprendre conscience et je l'ai appelé, j'ai hurlé pour avoir de l'aide mais surtout pour...
Je prend une goulée d'air, je cherche ma respiration avant de la bloquer. Je ne pourrais jamais oublier ce bruit atroce... J'expire et je lâche la suite d'un coup.
- Pour couvrir les bruits de mastication et ces râles de douleurs.  Je garde les yeux clos en baissant la tête.

Flora se lève et chancelle jusqu'à lui pour glisser sa main fine et fraîche dans la sienne. Toujours muette. Elle lui serre doucement la main comme pour dire "Je suis là, appuie toi sur moi si tu en as besoin"

Je saisit la main offerte et serre fort. je veux finir. Je le doit... Je déglutit et reprend d'une voix atone.
- J'ai sûrement utilisé ma baguette, des gerbes rouges indiquaient notre position... J'ai continué de l'appeler même si elle ne répondait plus. J'ai entendu des voix familières hurler nos prénoms et avant de comprendre ce qu'il m'arrivait, pourquoi il m'avait sauté dessus, il avait disparu. J'ai rampé malgré la douleur qui lançait ma jambe, je ne pouvait pas la laisser seule, je devait être avec elle... Quand je l'ai trouvé, je l'ai prise dans mes bras et je nous ai bercé en lui parlant doucement...

Flora lui caresse doucement le dos de sa main libre, ne sachant pas quoi faire pour apaiser sa douleur...

J'expire, inspire, expire, inspire pour chasser la panique et les images sanglantes. Je pleure mais je m'en fou, c'est la conclusion de l'histoire, apres je pourrait refouler tout ca au fond de mon cœur.

- Les secours sont arrivés en même temps que nos familles, mais pour moi tout est flou après qu'ils m'aient arrachés Caroline des bras. On  m'a conduit à l'hopital je suppose, puis dans un centre spécial, avec un psycho-mage afin de m'aider a vaincre mon traumatisme, mon mutisme et m'apprendre à vivre avec ma nouvelle condition. Je n'ai jamais eut l'occasion de revoir ma mère... Elle a du être dégoûté d'avoir un fils comme moi et m'abandonner à mon sort... Je me perd dans mes pensées un instant, le regard vague et les yeux baissés. - Caroline est morte par ma faute et chaque mois, je doit expier. Chaque mois, elle se rappelle à moi... Et toi, toi. Je lui caresse la joue tendrement. - Tu as réussit à me faire oublier ma culpabilité, tu es parvenue à vaincre mes défenses et à t'immiscer là-dedans... Je cogne mon cœur. -  Et j'ai l'impression de... De la trahir. De ne pas avoir le droit de t'aimer car elle n'est plus là et que j'en suis en grande partie responsable. C'est elle la raison de la carapace entourant mon cœur...  Je finit par expirer longuement et relever les yeux rougit de larmes pour croiser ceux de Flora, et essuyer les siennes.
-  Si tu restes avec moi, tu vas souffrir Flora, je vais te faire du mal... Pas physiquement non, jamais je ne lèverait la main sur toi volontairement, mais psychologiquement... Je suis un homme meurtrit...

Flora le regarde encore un moment sans rien dire puis passe ses bras autour de son cou. Elle le sert contre elle avec force, toute tremblante, et l'embrasse sur la joue avant de poser son front contre son torse.
- Lazar...
Sa voix se brise et elle se contente à nouveau de ne faire que le serrer contre elle. Elle a envie de lui dire qu'elle lui fera oublier toutes les culpabilités du monde, qu'elle brisera des défenses à l'infini, qu'elle fera tous les puzzles du monde si ça peut l'aider mais sa voix reste bloquée dans sa gorge par sa dernière phrase... comment peut-il imaginer une seconde qu'elle souffrira à cause de son passé ?

- Tu ne me fais pas mal Lazar... Tu me fais du bien !

Elle me regarde avant de me serrer contre elle, aussi tremblante qu'un boursoufflet réclamant un câlin. Je ferme les yeux et respire l'odeur de ses cheveux tout en caressant son dos. Des larmes coulent toujours, et je suis toujours sujet à certains soubresaut de chagrin. J'entends la voix de Flora se briser et je me relève en la portant, tout en la gardant contre moi. Elle me serre encore plus puis finit par briser le silence de sa petite voix. Je m'écarte un peu afin de voir son visage. Elle n'a pas compris... Je suis exténué après cette soirée et je me dépêche de la déposer sur le lit avant de m'asseoir et lui caresser les cheveux tout en remontant la couverture.
- Tu verras, ca arrivera... Ca ne sera pas de tout repos. Mais tu penses avoir le courage de lutter contre un fantôme et ces souvenirs ? J'attire à moi le cadre de photos et soupire en caressant le bois clair.
Les soupirs du passé voguent sur les vagues de la mémoire... [Lazar] Th_3176949047_1_2_owivtdpg
- Je sais que je l'ai sûrement mise sur un piédestal... Il va falloir qu'elle en descende pour que tu trouves ta place...  Je m'allonge près de Flora en baillant, la prend dans mes bras et place mon visage de façon à sentir son cou et à pouvoir lui murmurer des souvenirs en rapport au pêle-mêle de photos nous faisant face.

LIENS
FICHE - JOURNAL. LAZAR
FICHE - JOURNAL. FLORA.

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MessageSujet: Re: Les soupirs du passé voguent sur les vagues de la mémoire... [Lazar]   Les soupirs du passé voguent sur les vagues de la mémoire... [Lazar] EmptyMar 13 Jan - 17:08

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Le vent souffle... Au-revoir...


Pendant qu'il lui parle et lui raconte plus où moins en vrac le reste de ses souvenirs, Flora reste lovée contre lui sans rien dire, l'encourageant à lui faire part de tout ce qui lui pensait depuis tout ce temps. C'était une histoire très triste, traumatisante même pour celui qui la vit… Elle avait envie de le serrer dans ses bras pour toujours pour l'empêcher de souffrir ne serait-ce qu'une seule fois encore. Elle se dit que finalement, c'est elle qui a de la chance… elle a perdu la mémoire, elle n'a donc pas à se souvenir de choses l'ayant réellement blessée finalement. Si c'est pour se souvenir d'un truc pareil la concernant, elle ne sait plus trop si ça la tente toujours autant en fait… Elle lui caresse doucement les cheveux et la nuque… quand il s'enfonce dans le sommeil réparateur qu'il mérite, Flora attend encore quelques temps histoire d'être bien certaine qu'il dort profondément avant de s'extirper en douceur de son étreinte et des couvertures. Elle descend du lit le plus silencieusement possible, ramasse un parchemin vierge sur le sol ainsi qu'une plume et un petit pot d'encre et se met à écrire :

« Lazar,

Je n'ai pas peur des fantômes, s'il faut en supporter un pour toi, je n'hésite même pas une demie-seconde avant de dire qu'il n'y a aucun problème. Mes souvenirs me font peur, oui… mais pas les tiens. Ils me touchent, ils me rapprochent de toi et s'il faut lutter contre certains d'entre eux je n'ai pas l'intention de reculer. Que tu aies placé Caroline sur un piédestal où non n'a aucune importance, elle a tenu une grande place dans ta vie, dans ton coeur, et il est normal qu'elle y reste, surtout quand on connaît l'histoire que tu m'as racontée ce soir. Elle n'a pas besoin de changer de place pour que je puisse avoir la mienne… un coeur n'a pas « juste une place », il s'étire pour rajouter des places supplémentaires, et ma place est déjà solidement ancrée dans le tiens… il faudra juste que je me débrouille pour que ma place soit la première, mais j'ai commencé ton puzzle cardiaque alors cette tâche ne me fait pas peur !

Je tenais à te dire tout ça ce soir, tout à l'heure cela ne s'y prêtait pas, tu t'endormais à demi…

Je tenais aussi à m'excuser pour la manière dont je vais fuir cette chambre alors que tu ne t'y es endormis que depuis une petite demie-heure environ… je suis désolée mais je suis obligée… Si je cède à la tentation et que je reviens me blottir dans tes bras pour dormir avec toi, demain matin tu ne pourras pas t'empêcher de me ramener à l'infirmerie, et je n'arriverais pas à dire non parce que je serais incapable de me détacher de toi. Là je peux encore, alors il le faut… Je vais rentrer seule. Je suis sortie toute seule alors que je n'en avais ni le droit ni les capacités, je suis venue ici, ignorante de tout, et j'ai mis ta vie professionnelle en danger juste parce que j'ai oublié qui tu étais… et en échange tu m'as rendu un souffle de vie, un souvenir et l'envie de continuer… et c'est exactement ce que je compte faire.

J'ai des hauts et des bas, je n'irais pas bien tous les jours à l'infirmerie… ne viens pas. Même si tu entends que je suis au plus mal et qu'on ne sait pas si j'en reviendrais… ne viens pas. Jamais… C'est important Lazar, vraiment important… ne viens surtout pas. Il se peut qu'il se passe plusieurs jour, plusieurs semaines même avant que je puisse revenir, où même sortir de l'infirmerie mais je finirais par le faire, c'est certain.

Bonne nuit Lazar, et merci, pour tout ce que tu as fais.

Flora. »


Elle hésite un instant à rajouter un « je t'aime » quelque part, puise repose la plume. Il sait qu'elle l'aime, il n'a pas besoin qu'elle le lui dise… le simple fait qu'elle rentre par ses propres moyens est une preuve suffisante… et puis il n'est peut-être pas prêt à « entendre » ça trop souvent non plus… bref… il est temps de partir avant que la tempête qui fait rage dehors ne gagne encore en force et en puissance… La jeune fille utilise encore de l'énergie pour se changer en louve et manque de s'effondrer où moment où elle se retrouve à quatre pattes tellement elle est faible… mais elle doit y arriver…

Elle doit ramper dans la neige tout le trajet pour ne pas s'envoler à cause du vent qui semble s'être donné pour but d'arracher toute la forêt interdite… quand elle finit par atteindre le château, elle a l'impression de marcher en dormant tellement elle n'en peut plus. Elle se force à se re-transformer et à pénétrer dans l'école, puis se laisse tomber dans un recoin sombre avant de perdre connaissance…

Il faut encore quelques heures pour qu'on la retrouve. Elle est ramenée en urgence à l'infirmerie qui doit user de plusieurs sortilèges pour la réchauffer, l'hydrater et la revigorer un peu mais, malgré tout ça, Flora dort sans interruption pendant trois jours et trois nuits avant de finir par ouvrir faiblement les yeux. Elle subit sans broncher les remontrances de l'infirmière et se contente de faire ce qu'on lui dit. Il y a des jours où elle marche jusqu'à la fenêtre et regarde dehors avec un petit sourire… et il y a ceux où elle gémit de douleur dans son lit en ayant l'impression que de la lave en fusion lui a été injectée. Les jours où elle se souvient, ceux où elle oublie… Mais elle progresse plus vite qu'au début. L'infirmière raconte qu'on croirait que sa petite escapade lui a donné envie de se reprendre et que même si elle semble n'avoir aucun souvenir de cette nuit qu'elle a dû passer à vadrouiller dans le château comme un mort-vivant, ça lui a finalement été bénéfique...


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